samedi 22 juin 2013

Le projet Corse: les préparatifs

Le projet

Périph le lundi, périph le mardi, périph le... Ma pauvre petite moto en avait marre de la jungle urbaine! Elle dépérissait. Heureusement Hollandais (forum MIDF) a trouvé la solution. Non, non. Pas une huile miracle aux extraits naturels de bitume, mais un voyage en Corse, fin septembre.
La beta version du projet était ambitieuse, trop ambitieuse: des roadbooks de 400 à 600 km par jour: non, la corse ne s'apprécie pas au nombre de kilomètres parcourus, vraiment pas. 

Les premières discussions sur le sujet on eu lieu lors de l'apéro mensuel MIDF, puis le lendemain, auprès d'ex-collègues, l'un Corse et l'autre motard; ce dernier ayant déja été deux fois ans l'ile de beauté avec sa moto.

Premières impressions, premiers conseils...
La Corse est un lieu mythique qui fait rêver ceux qui n'y sont pas encore allés autant que ceux qui y ont limé leurs cale-pieds. On va là bas autant pour les virages qui se succèdent à l'infini que pour la beauté des paysages (remarque: soit le patrimoine culturel n'intéresse pas les motards, soit il est quantité négligeable face au reste car quand je me renseignais sur ce qu'il y avait d'intéressant à visiter là bas, personne ne me répondait le monastère de machin ou le château de truc...). La côte est est à éviter (j'ai également lu ça dans un magazine), donc direction plein ouest + les montagnes pour les virages.

Renseignement pris auprès de ceux qui sont déjà descendus en Corses mais également de l'avis d'une jolie motarde originaire de Corse, il faut compter environ 4h pour faire 120 bornes. Les routes sont viroleuses à souhait donc les roadbooks seront revus à la baisse pour profiter du paysage et rouler en toute sécurité. On prendra des petites routes viroleuses à souhait mais, grosse différence par rapport à l'Ile de France, il n'est pas rare de rencontrer des animaux sur la route, des bus qui mordent sur la voie de gauche, des voies à flanc de falaise sans parapet (si on se trouve du bon côté, ça va, mais ce ne sera pas toujours le cas.

Holandais et  la carte magique fournie par Philippe (notre vétéran de la Corse) :-)

Nous tous (presque!) en train de rêver à septembre.
D'après les mêmes anciens, les motos sportives sont déconseillées pour visiter la Corse: vitesse trop peu élevée  pour que le vent ne compense la position en appui sur les poignets, nombreux virages serrés pour des trucs conçus pour faire de la ligne droite et des courbes rapides, routes défoncées,... Maintenant, avec une bonne condition physique, tout est possible (ayant fait Paris-Millau aller retour par l'autoroute avec un roadster naked de chez naked, j'ai conscience des limites de ma moto et des miennes!).

C'est le mec qui organise le voyage. Ca fait peur, non ? ;-)
Côté chaleur: il fait chaud au niveau de la mer, mais frais en montagne (ça va être pratique pour choisir les vêtements de moto!). Un collègue qui a fait la Corse roulait le matin et allait à la plage l'après midi, afin de faire de l'optimisation thermique (refroidissement liquide dans l'après midi ;-)). Une solution à méditer, quoique moi, la plage...

Traverser la France, traverser la mer...
Pour descendre en Corse depuis Paris, il y a deux écoles. La route et le rail. J'ai entendu des prix entre 80 et 100€ pour la moto (elle part de Bercy la veille en train de nuit et le pilote descend le lendemain en TGV). Deux billets à acheter, ça fait déjà un budget. Donc plus on les prend à l'avance et moins ce sera cher. L'autre option, c'est la route moins cher, peut être, mais ch*** à mourrir.

Pour des raisons de coûts, la traversée del a Méditerranée se fera en semaine, et de nuit en cabine (si j'ai bien compris, la traversée peut se faire sur des banquettes, mais là, confort zéro).
Pub pour Corsica Ferries ou triste réalité ? On m'a déconseillé de traverser avec la SNCM à cause des grèves (bah tiens, ça me rappelle la SNCF...). Toulon est une option probable de départ.

Mais à qui donc est cette moto dissidente garée à l'envers ?
(je ne la balancerai pas, mais c'est quelqu'un qui part avec 5 valises de fringues :-p)
Note: conseil d'ami d'une native Corse. Ne pas chercher à se procurer de saucisson d'âne là bas. Ca énerve. On ne produit pas de saucisson d'âne en Corse (mais y'a plein d'autres bonnes choses à manger :-))

BEFORE du 21 juin 2013

Nos premières discussions ont eu lieu devant la carte-qui-fait-rêvée, fournie par Philippe, qui a déjà eu l'occasion de se faire plaisir en Corse (le veinard!). C'est plein de routes sinueuses surlignées en fluo. Le paradis du motard !

Ça a été la première réunion de toute la fine équipe qui descendra une semaine en Corse. La meute sera vraisemblablement constituée de 3 grosses GT qui avaleront l'autoroute avec confort et un mélange de roadster/sportives qui apprécieront plus les routes de Corse que les étapes de liaison Paris - Toulon et l'inverse. Parce que OUI, pour la majorité d'entre nous, le trajet se fera par l'autoroute. Seuls Yaya, petit privilégié de la SNCF prendra le train, de même que Claire, dont les cinq valises de vêtements ne tiennent pas sur la moto ;-) (renseignement pris, le transport de la moto par la SNCF pour la période visée, c'est 130€. Tarif auquel il faut ajouter le prix du billet de train du pilote. Çà fait cher.).

Le départ se fera très tôt le matin pour être bien pour attraper le ferry du soir (on doit prévoir une grosse marge dans le temps de descente car on embarque une ducat' qui pisse l'huile *voir photos*). Départ à 21h, la nuit se déroulera dans le confort des couchettes car le lendemain matin, à l'arrivée, on attaque notre première journée de virageologie :-)))
En prévision du voyage: entraînement au nettoyage des fuites de liquide de frein de la  Ducat'
Recommandations avant le départ: moto révisée, pneus et kit chaîne pouvant tenir les 3000 km du voyage, kit anticrevaison si possible, compresseur pour certains, tenue de pluie autant que le maillot de bain dans le sac.

lundi 10 juin 2013

Equipement de voyage

Testé durant la NC13, mon équipement souple de voyage:

  1. une sacoche de réservoir Bagster, tapis associé
  2. un sac à dos/de selle U-Bike étanche. Orange pour qu'on voie un peu mieux ma moto noire.


La saccoche est suffisante pour embarquer une tenue de pluie complète (haut, bas, surgants, surbottes), le kit anticrevaison, appareil photo (n position basse) et les sandwitches du midi dans la partie haute. La saccoche en elle même n'est pas étanche, mais elle est vendue avec une charlote transparente qui permet tout de même de lire la carte malgré la surcouche de plastique. Point positif à souligner: fabrication française.

La saccoche de selle s'est avérés stable (fixée par deux tendeurs) et étanche. De quoi loger duvet, sac à viande, vêtements pour trois jours).


Pour info, l'équipement équivalent que j'avais sur mon TDM:

  1. saccoche magnétique, mais pas étanche
  2. sac étanche noir moche de chez Dafy