samedi 28 décembre 2013

CORSE 2013 DAY 9: ZONZA - SANTA LUCIA DI MORIANI

DAY 9: ZONZA - SANTA LUCIA DI MORIANI

Pour le "départ à la fraiche", c'est également raté pour ce matin là. Notre ouvreur s'est perdu en allant faire de l'essence ;-)
De belles courbes bien dégagées, yesssss!
A son retour, nous prenons la départementale 420 vers Quenza puis la D69 vers Zicavo. C'est une petite route viroleuse, très plaisante, mais avec du sable qui couvre la route par endroits. La prudence est de mise et nous roulons tranquillement jusqu'au col de la Vaccia. Deux signes distinctifs nous rappellent alors que nous sommes en Corse: une citerne taguée avec les lettres FLNC un panneau de signalisation perforé au plomb de fusil de chasse.
Si c'est la casserole qu'il visait avec son fusil de chasse, et bien c'est raté!
Des indépendantistes sont passés par là...
Nous reprenons la route jusqu'au col de Verde où nous ferons notre pause déjeuner. A cet endroit, notre notre route croise le mythique GR 20. Ca aurait été sympa de se faire une petite pause randonnée dans la forêt, mais nous ne sommes pas du tout équipés pour. Il faudra revenir. Là aussi...
Quelques photos prises sur le vif: Claire et Patrick


Quelques photos prises sur le vif: Teddy, Fanny et Thierry, et la moto de Stéphane, au loin, avec sa GoPro.
Nous reprenons la D69 jusqu'à Ghisoni puis nous bifurquons vers la côte. La route viroleuse laisse progressivement place à de grandes lignes droites. Nous arrivons au cœur du vignoble corse. C'est d'ailleurs dans un chais, où se distille le seul whisky corse que nous nous arrêterons: le domaine de Mavela.
Domaine de Mavela, ses vins, ses whiskies.
Le fameux whisky P&M est y élaboré à partir de malt fourni par la brasserie Pietra, celle là même qui fabrique la fameuse bière corse (petite déception pour moi : le malt est importé sur l’île, et non cultivé sur place. Ca n'enlève rien à ses qualités désaltérante, heureusement :-)). la gamme P&M est composée de 3 whisky, que l'on peut tester sur place. Je n'ai pas testé le plus cher vu le prix déraisonnable de la bouteille (un single malt de 7 ans seulement, mais vendu à 45€ Euros, je crois). L'entrée de gamme ne mérite pas non plus que l'on s'y attarde, mais le blend supérieur (milieu de gamme) développe une gamme de saveurs riche et intéressante. J'en ai ramené une bouteille pour l'offrir. Elle a bien plu, apparemment ;-)

Note: si vous voulez acheter du whisky corse, prenez le directement au domaine : d'abord parce qu'on peut le goûter, mais également parce qu'il y est moins cher que dans les boutiques de Bastia, également...

Tristesse...

Le moment du départ du domaine de Mavela, c'est également le moment du départ pour Thierry et Fanny, qui doivent écourter leur séjour pour rentrer bosser :'(

Nous sommes tous tristes de les voir partir, et nous sentons également que notre périple touche à sa fin... Il nous reste toutefois une journée à passer en Corse et nous comptons bien en profiter!

dimanche 22 décembre 2013

CORSE 2013 DAY 8: OLMETO - ZONZA

DAY 8: OLMETO - ZONZA

Départ à la fraiche d'Olmeto (enfin... "à la fraiche": d'abord, il ne fait pas frais en Corse, en septembre, et puis on a beau se donner rendez-vous tôt le matin (9h ;-)), on part toujours 1/2h après...). Donc, départ "à la tiède", plutôt...

La journée commence mal pour Lionel qui fait tomber sa moto à l'arrêt. De mon côté je stresse un maximum en sortant mon pachyderme du garage à cause de la hauteur du trottoir, la rue en pente, et les voitures qui passent.

A ce moment, là, je regrette mon FZ8, bien plus léger. A ce moment là seulement, en fait...

Pause café à Sartène. La place principale est plutôt jolie. La rue qui la borde n'en fait pas complètement le tour et est étroite. On est donc relativement au calme, à l'abris de la circulation. Inconvénient: il y a peu de place pour garer les motos. Je me faufile derrière des piquets qui empêchent les voitures de se garer et j'y accroche une de mes valises au passage. Je m'en sort avec une grosse rayure sur le côté et un bout de plastique cassé à l'intérieur (merci à Benoît pour me l'avoir ramassé, ça m'a permis de réparer ladite valise à la maison :-)). Petite pensée émue, au passage, pour le journaliste qui a fini dans le port de Saint Martin en Ré en accrochant une de ses valises. J'ai pensé à lui à ce moment là. Avec un peu plus de malchance, j'aurais pu faire la même :-(

Sur la place, il y a un mini marché de produits locaux (pour les touristes, mais, bon, pas le choix). J'y fais une petite provision de confitures pour ramener à la maison. C'est le seul marché que nous verrons (il faut dire que nous ne les cherchions pas vraiment non plus!).

C'qu'on s'est régalés, en Corse. J'vous raconte pas!
Le midi, repas à Bonifacio (je n'ai pas pris de notes sur les routes prises ce matin là: elles étaient moyen-bof. En revanche, les sites visités dans la journée étaient bien sympas).
L'anneau de vitesse de Bonifacio (mais pas pour les motos, visiblement)
Note (encore!): pour les motards: ne pas se garer sur les grands parkings en bas de Bonifacio. Il y a un grand parking à motos en haut, près de la vieille ville sur la droite (près de l'ancienne garnison). Ca évite de monter à pied :-)

La Sardaigne à portée de canon!
La ville de Bonicacio est à visiter, absolument: la vue est jolie (les vues, devrais-je dire), les rues étroites et encaissées du centre ville (super touristiques) sont typiques des villes du sud de l'Europe (Nice, Naples, Antibes, pour celles que je connais), l'ancienne citadelle mérite également le détour. Elle permet d'avoir une vue sur le nord de la Sardaigne. C'est aussi là que nous avons trouvé notre restaurant pour le midi: terrasse ombragée, musique lounge apaisante, cuisine simple mais délicieuse, serveuse polonaise charmante,... Ce fut dur de se motiver pour repartir...
Les petites rues étroites de Bonifacio.
Direction Porto Veccio ensuite, par la route: nationale = bof bof. Parking 2 roues: bof bof (4 places seulement dont une bloquée par un gros 4x4 comme je les aime). Ville en elle même = bof bof. Glace mangée en ville = bof bof. Donc, en faisant une moyenne : bof bof. Si c'était à refaire, ce serait direction la plage plutôt que Porto Veccio.

Heureusement, ce qui nous attend après est bien plus intéressant.

Nous roulons d'abord  sur de la nationale jusqu'à Solenzara avant de bifurquer sur la D268 qui nous emmène voir les fameuses aiguilles de Bavella.

Un petit coin de nature perdu au détour d'un virage.
Sur la route, nous faisons une petite pause pas prévue pour nous émerveiller devant un spot "nature" à côté d'un petit torrent. Nous ne prenons pas le temps de prendre un verre (à la buvette opportunément située à côté était pourtant un appel à boire) car le soleil est déjà bas sur l'horizon. Nous repartons.

Les Aiguilles de Bavella. La Corse regorge de jolis paysages, mais celui-ci est un incontournable.
Sur cette dernière partie de notre trajet, nous roulons vers le sud ouest, en fin d'après midi: nous avons bien du mal à voir la route car nous alternons entre éblouissement par le soleil et route ombragée sous les arbres. Les trajectoires en prennent un coup. Notre allure aussi.

Arrivés au col de Bavella, nous faisons une petite pause pour admirer le paysage ainsi que la statue de Notre Dame des Neiges et ses ex-voto (petites offrandes en remerciement ou en appui à une demande). Nous ne nous attardons pas car le soleil est déjà bas sur les montagnes et nous voulons prendre d'autres photos à partir d'autres points de vue...

Notre Dame des Neiges et ses ex voto.
Nous arriverons finalement à notre hôtel avant la tombée de la nuit, à Zonza, dans l'intérieur des terres.

dimanche 15 décembre 2013

CORSE 2013 DAY 7 : PORTO DI VENCACO - OLMETO

DAY 7 : PORTO DI VENCACO - OLMETO

Suite aux accidents de la veille, le groupe s'est scindé en deux. Les blessés (pilotes ou motos) vont directement à Ajaccio pour faire un peu de tourisme et pour faire le tour des concessionnaires, et éventuellement trouver une moto d'occasion (chez les concessionnaires ou via le "super bon plan" suggéré par le serveur du resto de la veille... qui s'est avéré être du vent).

Le reste du groupe finalise le roadbook de la veille, les derniers km que nous n'avions pas eu le temps et, surtout, le cœur de faire. Il nous emmène via des petites routes tortueuses dans la montagne au cœur de la Corse. Le roulage s'effectue à allure réduite car les gravillons et les animaux en liberté sont omniprésents sur la route.

Nous rejoignons ensuite Ajaccio par la nationale. Ici, pas de surprises: les nationales corses sont aussi ennuyeuses que les nationales continentales. Voilà, c'est dit!

Nous prenons le repas en terrasse dans Ajaccio, le midi, avant d'aller voir les Iles Sanguinaires... qui n'ont rien de sanguinaires, d'ailleurs, vu que nous les avons vues en milieu d'après midi (le site est à voir le soir dans le soleil couchant, sous un ciel rougeoyant qui leur donne des reflets rouges... d'où le nom de ces îles).

La vue est belle, mais elle se mérite: 30 mn de marche sous le soleil. Heureusement que Philippe est resté sur la plage et que nous avons pu lui confier nos blousons et nos sacs. Il nous a épargné une belle suée sous nos cuirs! Ça ne nous a tout de même pas empêché de vider quelques bouteilles d'Orezza en chemin. Même en cette fin de saison, la marchande de boissons/glace fait son beurre avec les touristes.

Mon fond d'écran du moment au boulot: les Iles Sanguinaires (au fond à droite sur la photo).
Nous nous retrouvons dans Ajaccio avant de partir pour Olmeto par une route forestière. Nous y croiserons un couple de petits marcassins (tous mimi!) mais pas leur mère, heureusement, car nos motos ne sont pas équipées de pare-buffles.
Imaginez un peu l'effet que ça fait quand on sort à à fond d'un virage (tatakétwa?) pour se retrouver nez à nez avec ça!
(oui, je sais, il en a fallu des nerfs d'acier, en Corse!)
Comme nous sommes en retard sur l'horaire, la nuit tombe avant notre arrivée à l'hôtel. Nous nous étions pourtant jurés de ne plus rouler de nuit! Le groupe s'étire le long de la route, puis se regroupe... mais il en manque un: Teddy.

Inquiétude: tout le monde a encore en tête les images du crash de la veille. Julien fait demi-tour et part à sa rencontre. Il nous le ramènera longtemps après...

Sur le chemin du retour, Teddy s'était trompé de route puis avait ralenti à cause de la nuit.
Pas d'accident cette fois. Tant mieux :-)

Arrivée à l'hôtel.

Le propriétaire nous dit que "la Dame" est arrivée. Comment ça "la Dame"? Ils auraient dû arriver à trois, normalement ! En fait ils sont bien trois à être arrivés, mais l'hôtelier n'a mémorisé que Claire. *No comment* ;-)

On met les motos dans le garage et on s'installe au resto d'à côté. Les parts y sont énormes. On se régale.
Le garage à motos à l'heure de pointe.
Note: à Olmeto, l'hôtel (hôtel l'Aiglon) avait beaucoup de charme: déco très personnelle, on se croyait chez l'habitant. Le patron était très sympa avec nous (ils a reconnu qu'en septembre, quasiment tous ses clients étaient des motards envoyés par l'agence Europe Active...). Nous chambres donnaient sur une salle commune où nous nous fîmes un petit débriefing avant d'aller nous coucher. Ajouter à cela du bon pain au petit déjeuner, tartiné de confitures maison. Ça donne envie d'y retourner (attention toutefois à l'isolation sonore: c'est une bâtisse ancienne...).


Notre petit salon privé, à l'hôtel. Là, on se prépare à boire notre tisane du soir pour mieux dormir.


dimanche 8 décembre 2013

CORSE 2013 DAY 6 : PORTO - CORTE - PORTO DI VENACO

DAY 6 : PORTO - CORTE - PORTO DI VENACO

Ce matin là, nous chargeons les motos tranquillement après le petit déjeuner. En attendant les lève-tard, nous discutons un peu. Je remarque qu'un faisceau de câbles pendouille lamentablement sur mon garde boue avant. C'est pas normal! J'en devine l'origine: j'ai fait monter des poignées chauffantes avant de partir (pas prévu pour la Corse, mais pour l'hiver!) et le mécano a dû mal repositionner les câbles. Heureusement Philippe a du gaffer dans les valises de sa grosse Kawa. Je l'utilise pour fixer les câbles. Stéphane profite également du rouleau de gaffer pour fixer un de ses rétros.

Du gaffer: ça ne faisait pas partie de ma trousse à outils, mais c'est bien pratique. Allez, hop, je l'ajoute à la liste des trucs que j'emmènerai la prochaine fois (avec, éventuellement, une trousse de premiers soins si j'ai de la place et une couverture de survie).

Ensuite, départ de Porto. Nous prenons de petites routes violeuses....

Ah, non !???
En fait, non. :-(
On s'arrête déjà! Pourquoi ???
Ah, Tom Tom s'est réveillé... un peu après tout le monde. Il nous fait faire demi-tour pour prendre la bonne route, finalement...

Départ de Porto, le vrai cette fois. Nous prenons de petites routes violeuses....

Menu "virolos", ce matin. Un classique Corse.
Où en étais-je ? Ah oui, des petites routes viroleuses dans une forêt de châtaigniers. On roule tranquillement. Je ferme la route derrière Lionel et sa SVS. Au bout d'une dizaine de km, après un virage à l'aveugle, nous nous arrêtons brutalement. Un bus arrivant en sens inverse est arrêté de l'autre côté de la route. Deux motos sont à terre. (Merd....). Nous nous arrêtons.

Pensée n°1: je cherche à identifier les accidentés par leurs motos: il s'agit de Claire (600 CBR) et Jean Luc (600 Fazer). Jean Luc jouit de malchance, décidément, après sa panne de Saint Florent...
Pensée n°2: dans quel état sont-ils? Jean Luc est debout à côté de sa moto. Ca a l'air d'aller. Il me faudra un peu plus de temps pour trouver Claire du regard. Elle s'est éloignée de sa moto. Elle marche. S'il y a de la casse, ça n'a pas l'air trop grave, heureusement. J'ai une boule qui se forme dans mon estomac. Elle mettra longtemps à se dissiper...

Jean Luc s'en sortira sans mal, Claire avec une coupure-brûlure, et Patrick (qui n'a pas eu d'accident) avec une entorse à la cheville: il a glissé sur la flaque d'essence quand on a redressé le 600 CBR.... Côté moto, la CBR ne repartira pas. C'est elle qui a pris le gros du choc contre le bus. Le Fazer a la fouche avant tordue, la bulle éclatée et le levier de frein cassé. Jean Luc finira le séjour avec la moto dans cet état et remontera jusqu'à Paris avec. Pas très prudent mais ça a tenu.

Quand on voit l'état de la moto, on se dit que sa propriétaire a eu beaucoup de chance de ne s'en tirer qu'avec quelques blessures :-(
Au final, ce qui s'est passé, c'est que Claire a vu le bus arriver dans le virage et elle a mal réagit: elle a freiné sec. Sa roue avant s'est bloquée et la moto est allé percuter le bus. Jean Luc, arrivant derrière, n'avait plus d'autre choix que de taper la moto de Claire (... ou le bus, ou Claire elle même, mais ça, ce n'était pas le bon choix!). Pas de vitesse excessive, pas d'imprudence: juste une faute d'inattention, une mauvaise trajectoire et un mauvais réflexe... qui s'enchaînent au mauvais moment. En moto, toute erreur se paye cash ((c) Jean Luc).

Je passe rapidement sur l'attente des pompiers, des gendarmes qui nous a paru durer une éternité, sur la gentillesse de certains passagers du bus, sur la maladresse d'autres, sur les appels aux assureurs, sur le dépanneur corse qui refusait de se déplacer une dimanche... Je n'ai pas envie d'en dire plus. J'ai une boule qui me prend l'estomac à chaque fois que j'y repense.

Nous sommes finalement repartis vers midi, répartissant les bagages de Claire et Patrick sur les deux Triumph; Patrick prenant désormais Claire, privée de monture, sur sa propre moto.

En Corse, y'a à manger au bord de la route :-)
Nous nous arrêtons à Evisa pour manger. Il y a des animaux en liberté passent dans le village. Des chiens (dont un qui se soulage sur la BM de Thierry...), mais surtout une vache, qui passe tranquillement à côté de nous pour aller boire à la fontaine. Est-ce que les deux bacs de part et d'autre de la fontaine ont réellement été prévu pour cela?

C'est un peu n'importe quoi, les animaux en liberté, en Corse. On nous avait prévenu!
La suite de la route nous fera passer par la forêt d'Aïtone. Ici, changement de paysage, changement d'ambiance, La végétation plutôt rase, typique des régions sèches, a laissé la place à une forêt de châtaigniers. Nous roulons à l'ombre. Nous ressortons ensuite de la forêt pour parcourir la petite route sinueuse, accrochée à flanc de colline, qui serpente le long du Golo. Nous finirons notre balade à San Pietro di Venaco, sans avoir fini le roadbook du jour ni avoir jeté un œil à Corte, ni aux gorges de la Restonica. Il faudra revenir :-)

dimanche 1 décembre 2013

CORSE 2013 DAY 5 : GALERIA - PIANA - PORTO

DAY 5 : GALERIA - PIANA - PORTO

La vue de la chambre au réveil. J'ai connu pire, bien pire...
Ce matin là, nous avons refait une partie de la route parcourue de nuit, durant la soirée précédente.

Route déformée et gravillons étaient au menu. Dans la pénombre, nous n'avions pas vu ces derniers en passant, la veille. Heureusement, nous étions de bon côté de la route ce soir là! (bon, d'un autre côté, il n'y avait pas tant de gravillons que ça non plus. On se serait juste fait des petites frayeurs sans chuter, en principe, mais c'est qu'on n'est jamais très sûr du comportement de la moto quand il y a une perte d'adhérence, non plus...). Tout cela nous a confirmé que rouler de nuit sur les routes corses n'était pas une bonne idée. Heureusement, par la suite, nous n'aurons pas à reprendre la route après le resto...

Pause photo au col de Palmarella.

Nous croisons un couple de cyclotouristes courageux qui sont venus de Strasbourg... à vélo. Nous saluons la performance. La Corse est la fin de leur périple. Ils finissent en beauté. Leur voyage me rappelle celui d'un de nos appentis, au boulot, qui a fait Lyon - Shanghai à vélo. Une belle aventure aussi!

Envie de jouer ?
En remontant sur les motos, je repasse dans le groupe de tête (roulage dynamique) afin de dégourdir les roues de ma moto ;-) mais les paysages deviennent trop beau pour être loupés. Je repasse derrière.
Les paysages sont trop beaux pour être loupés!
L'hôtel est sur notre route (la fin du roadbook du jour est une boucle Porto-Porto). Nous nous y arrêtons pour déposer nos affaires et réserver un bateau en fin de journée pour voir les fameuses calanques de Piana depuis la mer. C'est d'ailleurs dans le seul restaurant de ce site, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, que nous mangerons, avec une vue imprenable sur les calanques qui compensera largement le repas frugal que nous parviendrons à obtenir (pas de carafes d'eau, nous avons été obligés de prendre de l'eau en bouteille, l'assiette de charcuterie corse plutôt dégarnie, le pain était fourni au compte goutte). Donc, conseil: allez au "snack des roches bleues" pour profiter de la vue, pour boire y un coup, mais pas pour y manger...

Le Snack "Les Roches Bleues". Un bel endroit pour prendre un pot (mais pas pour manger...)
Après le repas, le groupe s'éclate: plage pour les uns, roadbook en mode rapide (c'est qu'on a un bateau à prendre en fin de journée!), plage ou tourisme pour les autres. Je suis dans le groupe des touristes. Nous prenons notre café dans le village de Piana puis nous nous y baladons. Ce village ne me laissera pas un souvenir impérissable, je dois l'avouer. Il lui manque un cachet "typique". Il y a bien quelques vieilles bâtisses intéressantes mais elles côtoient trop de modernité pour être mises en valeur et le centre historique est trop petit pour qu'on s'y attache.

Un beau paysage, une magnifique moto. Le paradis ?
Nous nous séparons à nouveau. Je veux faire un peu de photo dans les calanques, mais auparavant, je veux aller voir à la plage d'Arone par la D824. Le revêtement de bonne qualité. La route est belle et peu fréquentée. Elle serpente généreusement : ce sont 20km de paradis qui défilent sous mes roues :-)

La route entre Piana et la plage d'Arone. Un vrai billard.
Arrivé à la plage, ahem, comment dire ? Il fait chaud, j'ai mon maillot de bain dans le sac... Je craque et je pars me baigner (alors que j'avais prévu de faire demi-tour tout de suite pour aller faire de la photo. Bonjour le manque de volonté!). L'eau est bonne en ce milieu d'après midi, j'y passerais bien des heures! Sur la plage, le soleil chauffe doucement la peau sans la brûler et la sèche doucement. Si j'avais pu, je me serais bien fait une petite sieste sur cette plage!

Ah, ces vacances. J'y retournerais bien! :-)

Les calanques de Piana, vues de la terre.
Je ne traine tout de même pas sur la plage. Direction Porto. Le bateau m'attend...

J'y arriverai juste à temps pour l'embarquement! Quelques membres du groupe ont pris l'initiative de préparer un apéro sur le bateau. Mais avec ma maudite tourista qui persiste, je ne peux même pas en profiter :-( Cette frustration me poursuivra durant tout le séjour :-(((((
(Note pour plus tard: éviter de planifier des déplacements professionnels dans certains pays "à risque" pour mon estomac avant les vacances...).

Les calanques de Piane, vues de la mer.
Nous admirons les calanques depuis la mer, mais aussi

  • un petit village de cabanes de pêcheurs quasiment inaccessible depuis la terre (qui donne envie d'y habiter), 
  • des hauts fonds qui mettent en valeur la transparence de l'eau (une eau belle et pure qui nous dit "viens, vieeeeeennnnns te baigner..." mais il est trop tard pour y plonger *snif*, le soleil va bientôt se coucher),
  • quelques grottes marines dont une que nous traverserons une avec notre petit bateau. 


Le retour, dans le soleil couchant, conclut magnifiquement cette balade.

Retour au port dans le soleil couchant.
La journée se terminera par un petit resto bien arrosé (pas par la pluie, si vous voyez ce que je veux dire ;-) sur le port.

dimanche 24 novembre 2013

CORSE 2013 DAY 4: SAINT FLORENT - CALVI - GALERIA

DAY 4: SAINT FLORENT - CALVI - GALERIA

Alors que la veille nous avions roulé en bord de mer, c'est une étape "de montagne" qui nous attend ce jour là.

Les motos de la Team Corsica 2013.
Après avoir fait le plein dans une petite station service, nous inscrivons nos trajectoires sur les belles courbes bien roulantes de la D81... pour commencer. Parce qu'ensuite, notre roadbook nous fait prendre la D12 dont la largeur est toute autre: pas très large, limite route à chèvres (il manque l'herbe au milieu, les gravillons et les petites boules noires qui tapissent la route), elle n'est heureusement pas très fréquentée et nous n'y croiserons aucune voiture. Heureusement.

Le maquis corse: une végétation rase mais colorée.
La pause café s'effectue à Novella, un petit village de montagne dont les habitations habillent les deux bords de la route, mais pas tellement plus. Nous nous arrêtons à l'unique café, non sans avoir croisé notre première vache sur la route. On nous avait prévenu: en Corse, les animaux sont en liberté quasi totale!
Notre première vache en liberté! Ca se fête :-)
Mention particulière pour le café du village: contrairement aux cafés de la GVQP, ici, les boissons sont au tarif unique... de 1 Euro€. On ne retrouvera ce prix nul par ailleurs.
Pause café dans le coeur de la montagne corse.
Nous repartons ensuite par les petites routes de montagne jusqu'au village de Belgodère pour la pause déjeuner. Le repas est pris en terrasse *évidemment* sous le regard de la tête de maure d'un drapeau corse. Au menu il y a encore des cannellonis au Brocciu. Je encore craque pour ce plat et j'ai raison car ils sont bien mieux préparés que ceux de la veille. Pas de desserts à la carte ("c'est la fin de saison"), mais la patronne nous propose une tarte à la châtaigne délicieuse. J'essaierai de reproduire la recette en rentrant (...mais elle ne sera pas aussi bonne).
Nos casques sous le drapeau corse. Je ne vois pas de plus beau symbole pour symboliser notre périple :-)
Nous avalons ensuite vite fait le petit bout de N197 qui nous reste pour nous rendre à Calvi. Il est tôt, il fait chaud, la plage n'est pas loin... donc direction la plage pour prendre un bain bien mérité! Bien que l'on soit fin septembre, l'eau est encore chaude (...surtout par comparaison à celle de la Manche que j'ai fréquentée en juillet, notamment!).

Une plage comme ça, c'est tentant, non ? Nous, on s'est laissés tenter...
Nous allons ensuite visiter Calvi. Cette ville mérite qu'on s'y attarde car, outre la plage, elle a un centre ville assez pittoresque avec une ancienne citadelle très bien conservée, des ruelles commerçantes et un port de plaisance étendu et couvert de bars/restaurants... où nous ferons une pause apéro, évidemment.
L'entrée de la citadelle de Calvi.
Vu la pléthore de restaurants à Calvi, nous choisissons d'y manger, d'autant qu'à Galéria il n'y a pas grand chose, d'après ceux qui y sont déjà allés. Notre arrivée à l'hôtel nous le confirmera.

Au moment de partir de Calvi, surprise *mauvaise*. Des voitures garées n'importe comment bloquent l'endroit où nous avions parqué les motos. Ca commence à sentir la galère...

La petite placette où nos motos se sont retrouvées coincées.
Heureusement les propriétaires de l'une des voitures qui nous bloquaient à la bonne idée de partir; nous libérant le passage. Nous empêchons une autre voiture de prendre sa place et nous partons. Le roulage de nuit sur des petites routes sinueuses n'a rien d'agréable: dans les courbes, les phares éclairent à l'extérieur des virages; lors des freinages, le faisceau lumineux des phares plonge et éclaire  juste devant la roue avant. C'est la misère!

Les grosses GT creusent rapidement l'écart avec le reste du groupe grâce à leur éclairage efficace. Les petites cylindrées se retrouvent à l'arrière du groupe et moi entre les deux, en plein phare pour y voir quelque chose. En arrivant, on tombera tous d'accord pour ne pas refaire de roulage de nuit.

Arrivée à l'hôtel, direction le bar puis le lit.

dimanche 17 novembre 2013

CORSE 2013 DAY 3 : BASTIA - SAINT FLORENT

DAY 3 : BASTIA - SAINT FLORENT

Ah c'était bien la peine d'avoir mis le réveil pour le lendemain matin! A 6h une voie beugle dans le haut parleur que les passagers doivent se se lever ("MESDAMES MESSIEURS, NOUS VOUS INFORMONS QUE NOUS ARRIVERONS BIENTÔT A BASTIA, BLABLABLA, BLABLABLA..."). Le ferry est censé arriver à 7h ça fait un peu tôt pour nous réveiller, surtout que nous avons prévu de prendre le petit déjeuner à terre et non dans le bateau.

Pas envie de me lever, donc. Je reste au lit...

6h15, rebelote dans le haut parleur. Pas la peine d'espérer se rendormir. Je végète un peu sur ma couchette, puis douche, habillage, rangement des affaires. Un petit saut à l'extérieur pour voir à quoi ressemble Bastia au petit matin me permet de voir que beaucoup de gens ont eu la même idée.

Le bateau est presque à quai maintenant. Je prends quelques photos puis je passe récupérer mes affaires dans la cabine avant de descendre aux motos. Elles sont toutes intactes. Elles n'ont pas bougé d'un iota. *ouf*. Les hauts parleurs du ferry annoncent 15 degrés et un ciel nuageux. Les références ne sont pas les mêmes qu'à Paris, semble-t-il: il y a bien quelques nuages dans le ciel, mais même pas de quoi les mentionner. A Paris, on appellerait ça du beau temps, tout simplement...

L'arrivée à Bastia.
Nous descendons du bateau pour aller prendre le petit déjeuner à une terrasse, dans Bastia. Un jus d'orange, un café et un croissant. C'est un peu léger mais ô combien agréable sous le soleil :-)

Nous reprenons les motos... pour tomber dans les bouchons de Bastia *beurk*. Ce n'est *pas du tout* ce type de circulation que nous sommes venus chercher. On perd Teddy dans ces maudits bouchons avant de le récupérer à une station service à la sortie de la ville, puis nous quittons Bastia pour la longue route qui serpente le long de la mer: direction le Cap Corse.

Des routes comme ça, y'en a partout ici! C'est le paradis! :-)

Contrairement à mes attentes, c'est très roulants (mais où sont les routes à chèvres avec des cochons sauvages en liberté ???). A la pause photo, deux motards passent en trombe. La route est tentante, il est vrai...

Au bout d'une heure, nous quittons la D80 pour prendre la toute petite D253 qui ressemble *enfin* aux  petites routes à chèvres qu'on nous a décrites avant de partir. Nous nous arrêtons pour prendre un verre dans le petit port de plaisance en face de l'île de la Giraglia.

Lors de la pause photo: deux motards passent en trombe. Toutes ces belles courbes, c'est tentant, non ?
Une terrasse, la mer, une belle vue. Ca commence à sentir bon les vacances...

Une terrasse, la mer, une belle vue. Ca commence à sentir les vacances, non ?
Nous repartons par une petite route avant de rejoindre la D80 à nouveau. Sur cette portion, la route est complètement défoncée et partiellement en travaux. Ca fait mal aux poignets! (sur ma Sprint, je suis plus en appuis sur les poignets que sur mon ex-FZ8 ou mon ex-TDM que je regrette à ce moment là). La route devient fatigante et nous progressons lentement.

Par chance, nous avons fait le tour du Cap Corse dans le bon sens car la route est encore plus défoncée de l'autre côté de la route. Les motards qui roulent en sens inverse ne doivent pas apprécier...

Sur ces routes là, y'en a un qui devait jubiler d'avoir une Triumph Tiger ;-)
Photo: (C) Fanny & Thierry
Arrivée à St Florent vers 13h30. La faim se rappelle à notre bon souvenir. Nos estomacs gargouillent désespérément. Nous nous installons sur la première terrasse venue, sur la place principale, tout en gardant un œil sur nos motos car nous sommes mal garés: les parkings à 2 roues, pourtant nombreux, sont déjà saturés. Le coin est connu des motards.


Saint Florent, le port de plaisance.
Au moment de partir, gros problème: la moto de Jean Luc (un antique 600 Fazer à carbus) ne démarre plus. Les autres sont déjà partis à l'hôtel. Je reste avec lui pour essayer de résoudre le problème. Je suis nul en mécanique; je fais ce que je peux avec JL pour redémarrer sa moto. D'après lui, c'est un faux contact au niveau du neiman.  On s'active dessus durant 1/4 d'heure. Rien. Je suggère un problème de batterie. Jean Luc n'y croit pas trop, persuadé que le neiman est en cause. On envisage le pire... Jean Luc est dépité :-(

Benoît revient alors de l'hôtel, à pied. Ce dernier est situé juste à côté. Je confie Jean Luc et sa moto à Benoît, en espérant qu'il sera de meilleur conseil que moi, et je vais déposer mes affaires dans notre chambre. Le temps de prendre une douche et de faire un peu de rangement, j'entends de nouveau moteur du Fazer (il n'y a plus de chicanes dans les pots. On l'entend de loin...). J'apprendrai un peu plus tard que ce n'était qu'un problème... de batterie (je ne m'étais pas trompé, finalement, mais j'ai eu tort de ne pas insister). Jean Luc part faire un tour pour recharger la batterie, nous partons visiter St Florent.

Balade dans le port de Saint Florent.
Après un peu de tourisme, quelques photos, une glace, un pot et une visualisation des premiers films du séjour, nous passons à table dans un resto typique de cuisine corse. Au menu: soupe corse, cannelonis au brocciu et un fiadone au citron un peu raté en dessert. Le resto était pourtant recommandé par le guide du routard...

En fin de soirée, le froid se fait mordant, je suis mal couvert, fatigué (souvenir de la nuit passée sur le ferry et de la tourista que j'ai ramenée du Maroc). Je rentre me coucher.

Un exemple des crises de persistance rétinienne que nous avons eues le soir en fermant les yeux. ;-)


lundi 11 novembre 2013

CORSE 2013 DAY 2 - SAINT CHELY D'APCHER - TOULON

DAY 2 - SAINT CHELY D'APCHER - TOULON
Remarque : je n'ai pas fait beaucoup de photos avant de monter sur le ferry. Sorry. 
Ca s'améliore par la suite...

Réveil de bonne heure... mais pas trop quand même. On est en vacances, après tout!

Après un copieux petit déjeuner complémenté par une tarte aux myrtilles maison, nous chargeons les motos et nous partons.

Faux départ, en fait, car nous avons quelques courses à faire dans St Chély. Une petite bruine façon bretonne s'est installée sur la ville. Les plus pessimistes avaient déjà leurs tenues de pluie. Les autres la mettent. Vrai départ, cette fois.

Sur la route, les Cévennes disparaissent sous un nuage de bruine qui donne aux paysages montagneux un côté fantomatique. On sent la présence de paysages magnifiques derrière la brume. Des formations rocheuses remarquables captent le regard de manière fugace, mais rien à faire: pendant des kilomètres et des kilomètres, le regard reste figé sur la route, à chercher les gravillons perdus sur un bitume usé par le temps.

La pause café, à Pont Montvert, nous épargne une grosse averse. Le petit marché qui était planté là, au moment de notre arrivée, a disparu quand nous partons. Trop de pluie, pas assez de clients. Des habitués du café nous disent que la pluie est encore plus intense en direction d'Alès... d'autres nous disent le contraire.

C'est finalement vers le soleil que nous nous dirigerons (soulagement). Nous prendrons le déjeuner en terrasse, à côté de nos motos, et en T-Shirt. Nous sommes les seuls clients. Le propriétaire est le seul cuisinier. Il nous prépare un repas délicieux à un prix modéré, et avec le sourire.

Après le repas, la route est plus sèche, plus roulante. Le bitume a été refait récemment. Le rythme s'accélère. Même Claire qui a eu un passage à vide dans les Cévennes enchaîne les courbes rapides à bonne allure.

Au moment de faire le plein des motos, nous tombons d'accord pour finir le trajet par l'autoroute afin de ne pas être en retard pour prendre le Ferry. A nous la morne ligne droite et ses péages, trop rapprochés, qui nous font perdre du temps et qui allègent notre compte en banque petit à petit.

Les péages animent d'ailleurs les discussions durant la pause boisson (il commence à faire chaud!): entre les cartes Electron qui ne sont pas acceptés, les détecteurs de passages... qui ne détectent rien, ou qui détectent mal les motos, tout le monde se plaint.

Consigne la plus importante: les motos ont droit à un tarif réduit. Si le péage automatique affiche autre chose que "Catégorie 5", il faut appeler l'opérateur(trice) pour ne pas surpayer le passage.
Et les opérateurs(trice), c'est souvent qu'il faut les appeler, je trouve!

Nous arrivons finalement à Toulon, son port, notre ferry. Dernière formalités administratives avant de monter.

Tracasseries administratives
Tout se passe bien sauf pour Lionel. Il est sur mon billet de ferry, mais pas sa moto. Il est bloqué et ne peut pas rentrer. On lui demande d'aller à l'agence Corsica Ferries pour dépatouiller le truc. Je reste près de sa moto et j'appelle le reste du groupe pour savoir si quelqu'un n'a pas une moto en trop sur son billet.

A côté de moi, un couple se dispute. Ils ont leur billet de ferry en règle (eux!), mais Monsieur a oublié ses papiers. Les employés de Corsica Ferries sont intransigeants: interdiction de monter sur le ferry sans papiers. Le ton monte entre Monsieur et Madame...
(Je les reverrai plus tard. Ils ont finalement réussi à monter sur le ferry. Remarque au passage: au retour, on ne nous a pas demandé de pièce d'identité pour monter sur le bateau, alors pourquoi être aussi intransigeant sur le trajet aller?).

Les quelques allers-retours avec l'"agence" (j'aime ce terme, alors que ce n'est qu'un vulgaire bureau administratif...) de Lionel n'ont rien changé. Heureusement, sa moto est sur le ticket d'une des SDS, Dominique. Nous maudissons l'agence qui nous a réservé les billets pour cette petite frayeur (je ne donnerai pas leur nom par peur de représailles: ils sont corses ;-) et nous embarquons *enfin*. Nous attachons nos motos nous même (sur la béquille latérale pour ceux qui se posent la question) et nous montons déposer nos affaires dans les cabines avant d'aller manger (un peu) et boire (beaucoup).
A moins que ce ne soit le contraire...

Premier pot tous ensemble sur le ferry. Déja une bonne ambiance dans le groupe!

Cette nuit là, nous sommes bercés par le roulis du ferry... Demain, ce sera réveil en Corse, enfin !

La mer, vue de nuit sous la pleine lune sur le ferry. Romantique, non ?


Notes pour plus tard:
  • Pour monter sur le Ferry, il faut le billet d'embarquement (normal) ainsi qu'une pièce d'identité. Le permis de conduire est OK pour le pilote, mais ne pas oublier une pièce d'identité pour le SDS.
  • Je ne sais pas comment il se comportent les ferries quand la mer est déchainée, mais le notre était très stable. Nous n'avons pratiquement pas senti le bateau bouger. Corsica Ferries fournit les sangles pour attacher la moto. Normalement, on vous laisse l'attacher puis les employés vérifient que tout est bien sanglé. C'est ce qui s'est passé à l'aller. Au retour, ce ne fut pas le cas: le ferry avait du retard. Les employés nous ont invités quitter le pont sans que nous ayons pu attacher nos motos en nous disant qu'ils allaient le faire. IL NOUS ONT MENTI. Heureusement la mer était calme et il n'y a pas eu de casse.
CONCLUSION: NE JAMAIS QUITTER LES MOTOS SANS LES AVOIR ATTACHEES AU PREALABLE!!!

Attachez vos motos vous même, sur la béquille latérale!