mardi 29 septembre 2015

Distinguished Gentleman's Ride 2015 - Paris

Dimanche dernier, j'ai participé à ma première Dinstinguished Genleman's Ride, une balade à moto destinée à nous pousser, nous les hommes, à effectuer un dépistage du cancer de la prostate. Un truc vicieux dont les symptômes restent chachés... jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Une collecte de fond était également organisée pour financer la recherche contre ce fléau.


Le dress code de l'évènement était strict, tant pour les motos que pour les pilotes. Pour résumer les règles étaient: pas de motos en plastique et le pilote et sa passagère devaient rouler stylés (dans le respect des règles de sécurité autant que possible). La règle était plutôt bien respectée et la meute de motards toute endimanchée. Comme le rythme de la balade était plutôt cool, certains allaient même jusqu'à rouler en costume. Personnellement, je ne l'ai pas fait, à cause de la fraicheur matinale mais également pour des raisons de sécurité. J'anticipait par la circulation parisienne du dimanche soir...



Même les animaux avaient fait l'effort de s'habiller avec style pour la DGR.

Lucky: the mascotte!
Nous étions particulièrement nombreux à participer à la DGR sur Paris: entre 500 et 1000 (selon les forces de police ou les organisateurs ;-)). Le beau temps exceptionnel pour cette fin septembre y était certainement pour quelque chose... A titre de comparaison, j'ai eu l'opportunité de discuter avec un Allemand de Bonn qui était venu ici pour participer à la DGR, il m'a dit qu'ils n'étaient que 15 à être inscrits à la DGR à Cologne. Bref, si le mouvement prend bien en France, en Angleterre, en Italie et en Espagne, il n'a pas l'air de rendre les Allemands enthousiastes. Il faut dire que ce n'est pas forcément évident de rouler stylé sur un 1200GS ;-)


Plusieurs départs étaient organisés dans la Capitale. Ils ont emmené la meute de motard vers la base nautique de Jablines, à l'Est de Paris. J'ai été réellement impressionné par le service d'encadrement qui a réussi à éviter la dispersion du groupe en banlieue parisienne malgré la circulation automobile, les feux rouges, ronds points et autres joyeusetés urbaines. Un grand bravo car tout celà s'effectué sans support de la police.

Arrivés à la base nautique de Jablines, la fête s'est poursuivie autour d'un grand picnic au bord de l'eau. Les plus prévoyants avaient amené leurs victuailles. Les autres ont dû patienter dans la (longue) queue leur permettant d'accéder au seul stand de nourriture disponible. La bonne humeur et les sourires se lisaient sur tous les visages : bonne ambiance générale, pas de dérapages notables...



S'ensuivit un après midi de farniente au soleil. Les oreilles bercées par le bruit des motos qui allaient et venaient. Une balade sur les parkings valait également le détour, avec, au passage, quelques curiosités qui ne manquaient pas de se faire remarquer...



Le plus dur fut évidemment le retour. Retrouver les joies de l'interfile sur le périphérique après avoir traversé les banlieues dortoirs de l'Est parisien n'est franchement pas fun, mais cette parenthèse dans la journée est déjà oubliée. Seuls les bons souvenirs demeurent.

Un dax plus rapide que ma Guzzi. Pfeu!
Si vous avez une moto qui adéquate (125cm3 bienvenues. J'ai même été doublé par un DAX tellement le rythme était tranquille), n'hésitez pas à faire la DGR l'an prochain. Absolument :-)

jeudi 24 septembre 2015

Dans son jus

Une vieille Royal Enfield dans son jus d'origine... au sens propre du terme.



"J'adore l'odeur de l'huile chaude au petit matin..."

samedi 12 septembre 2015

Morning ride

Il faut être un peu fou pour faire ça... 

Se lever à 5h du matin un vendredi, prendre un petit déjeuner rapide, puis grimper sur sa moto pour un rendez vous avec des potes avant le lever du soleil.

Bah, je suis un peu fêlé moi aussi...
La tour Eiffel, même pas éclairée en entier à cette heure avancée de la journée.

Arriver dans la nuit noire sur un quai parisien mal éclairé...

Discuter un peu en attendant que tout le monde soit là. Attendre que certains réparent les petits soucis mécaniques...


Puis grimper sur sa monture pour une petite balade dans l'une des plus belles villes du monde, ses rues vides de bouchons, ses monuments encore éclairés...

S'arrêter de temps en temps pour  discuter, pour partager, pour rigoler...

Faire quelques pauses photos pour immortaliser la balade, parce que sinon, dans un an, on aura déjà oublié les sourires et l'ambiance.

Et puis finir entre potes à la terrasse d'un café pour prendre des forces avant d'aller au boulot.

Finalement, ce n'est pas si fou que ça, non ?

Epilogue

Arriver au boulot avec la banane, avoir la pêche toute la journée en repensant aux bons moments passés ce matin là, alors que les collègues étaient dans les bouchons au même moment.
*jouissif*

666

Avec la nouvelle carte des régions françaises, une nouvelle tendance émerge...