dimanche 5 janvier 2014

CORSE 2013 DAY 10: SANTA LUCIA DI MORIANI - BASTIA

DAY 10: SANTA LUCIA DI MORIANI - BASTIA

L'aventure commence au petit déjeuner: Benoît s'est réveillé avec le cou criblé de piqûres de moustiques. Il a dû se faire bombarder en terrasse à l'heure de l'apéro car j'ai passé la nuit dans la même chambre que lui et je n'ai que quelque piqûres. Moriani est le seul endroit où nous avons été en contact avec ces petites pestes volantes. Heureusement :-)
Stéphane: un de nos deux cameramen équipés de GoPro. (le résultat, une fois monté, est bluffant!)
En cette dernière journée en Corse, nous avons peu de kilomètres à faire. Comme tout le monde est bien fatigué, nous avons retenu l'option "grasse matinée". Nous partons tard dans la matinée et doucement. On a fini par adopter le vieil adage corse: "Doucement le matin, pas trop vite l'après midi". Ce sera notre rythme de la journée...
Snif. Les dernières courbes avant le continent.
Départ de Moriani par la D34, direction San Nicolao. La petite route serpente le long de la montagne. Le rythme tranquille: Philippe n'a pas eu son café (ah, j'ai mis du temps, mais j'ai fini par comprendre: notre ouvreur, Philippe roule toujours doucement avant la pause café du matin. C'est d'une précision mécanique! Après, en revanche, c'est selon l'humeur...). Nous nous arrêtons près d'une cascade pour profiter du paysage et de la quiétude de la route seulement fréquentée par quelques touristes en auto/moto/quad (rayer la mention inutile!) puis nous reprenons la route.

Pause café à Cervione, pour la terrasse, le soleil et la vue :-)
Une petite cascade au bord de la route.
Nous passons ensuite par le couvent d'Orezza, haut lieu de l'identité Corse, mais en ruine. Il est situé à proximité de la source d'eau d'Orezza, l'eau gazeuse la plus répandue en Corse (nous préférons la Pietra, mais on n'en a jamais trouvé la source ;-))
Orezza. L'eau de source gazeuse corse de référence.
La faim nous prend sur le tard (vers 13h) et nous sommes perdus dans l'arrière pays. Pas évident de trouver un resto correct pour nous servir (Encore une expression corse courante: "eh! c'est la fin de saison...". Ca veut dire "y'en a plus"). Nous nous arrêterons finalement à Morosaglia, dans un petit restaurant qui ne paye pas de mine, mais où nous nous sommes tout de même bien régalés.

Croyez moi ou pas, mais en Corse, la vue qu'on a en terrasse n'a rien à voir avec ce qu'on connait sur Paris
Photo: (C) Stéphane Castanier.
Ce fut ma dernière assiette de charcuterie corse des vacances, suivie d'un fondant au chocolat maison. A la fin de repas, le patron nous offre une bouteille de digestif. Nous en laisserons la moitié dans la bouteille car nous reprenons la route dans la foulée...
Le digestif: consommé avec modération car nous avons repris la route après (photo (C) S.Castanier).
A l'arrivée à Bastia, nous y apprenons que notre Ferry aura 3 heures de retard. Pot en terrasse pour attendre, mais la circulation intense qui passe devant le bar me fait partir pour visiter le centre ville. Boutiques classiques et boutiques à touristes (boutiques attrape-touristes devrais-je dire...). Rien d'intéressant après tout ce que nous avons vu! Je remarque quand même que tous les restaurants sont regroupés autour de la place Saint Nicolas, près du port d'attache des ferries. J'y emmène le reste de la bande pour le repas du soir. Les restos ne sont pas enthousiasmants, mais, au moins, nous pourrons manger au calme avec l’œil sur nos motos et sur le va et vient des ferries.
Ne jamais, JAMAIS, quitter sa moto sans l'avoir attachée!
Nous embarquerons de nuit, dans la précipitation des employés de Corsica Ferries, qui nous éjecterons rapidement du pont d'embarquement en nous promettant d'attacher nos motos... mais sans le faire! ('foirés!). Après un verre sur le pont extérieur, nous nous dirigerons vers nos cabines sans voir le départ: il est déjà tard et nous sommes tous fatigués...

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