lundi 17 novembre 2014

Toscane à moto - Day 1 : Morillon - Chiavari

Préliminaires


Le rendez vous pour le top départ est donné dans les Alpes, à Morillon, non loin de Samoens. Etant possesseur d'une Triumph, je considère plutôt que Morillon se trouve non loin de Bonneville ;-) 

Derniers préparatifs avant le départ
Mes camarades de routes ont choisi de descendre depuis la région parisienne en 2 jours avec un arrêt du côté de Chalons-sur-Saône. De mon côté, j'ai choisi de les retrouver directement là bas car je tenais absolument à voir mon petit bonhomme moissonner des médailles pour sa dernière compétition de natation de l'année. Le trajet sur autoroute est encore plus inintéressant que d'habitude car il n'y a quasiment aucun motard qui descend et de nombreux travaux ponctuent la route, provoquant bouchons et ralentissement.
Ma sport-GT en mode GT
J'ai fini par retrouver mes camarades directement à Morillon, à l'hôtel où nous avons pris notre repas avant d'aller nous coucher, tous impatients d'attaquer notre périple vers l'Italie.

TOSCANE - Day 1: Morillon - Chiavari


Afin d'éviter de prendre le tunnel du Mont Blanc, inintéressant, nous prenons la direction du col de la Forclaz, en Suisse. A seulement 1527m, ce col n'est pas très haut, mais son passage nous a permis de faire quelques photos d'un paysage montagneux idyllique.

Le col de la Forclaz n'est pas très haut, seulement 1527m

Premiers paysages idylliques. La montagne, c'est magique pour ça.

Nous avons ensuite pris le chemin du col du Grand Saint Bernard, situé, lui, à 2473m. Le trajet que nous empruntons est très roulant. Philippe, qui ouvre la route avec son 1400 GTR, taquine la Porche 911 qui nous précède mais sans provoquer de réaction. Dommage car il avait envie de voir ce dont elle était capable sur les petites routes de montagnes ;-)

2473m. Ca commence à devenir sérieux.

Arrivé près du Col du Grand Saint Bernard, l'ambiance change brutalement: la végétation verdoyante laisse place à un terrain rocailleux, il fait froid, la neige est persistante. Je mets en route mes poignées chauffantes sur le mode "mijotage" pour terminer le trajet plus confortablement. Arrivés au sommet, nous faisons une petite pause pour profiter du paysage et faire quelques photos. D'autres motards se sont arrêtés. Ils effectuent le trajet en sens inverse.

Ambiance glaciale au Col du Grand Saint Bernard
La descente du Col du Grand Saint Bernard marque le début de notre périple en Italie. La météo se gâte progressivement, le ciel se couvrant petit à petit. La pluie commence à tomber sérieusement et nous enfilons nos tenues de pluies. L'heure du repas arrivant, nous nous réfugions à l'auberge du Mont Velant. La patronne, italienne mais francophone nous y accueille très gentiment. Nous optons majoritairement pour le menu du Pèlerin (la patronne nous explique que ça s'appelle "menu du pèlerin" mais que ça marche aussi pour les motards…). Délicieux. C'est une adresse à recommander (http://www.montvelan.it/).

A la fin du repas, il pleut encore. Nous enfilons à nouveau nos combinaisons de pluie avant reprendre la route, un peu dépités par la mauvaise météo. Moi aussi j'ai le moral dans les chaussettes. J'imagine déjà avoir une météo pourrie en Toscane :-( La suite nous montrera que non, bien heureusement. Quelques dizaines de kilomètres plus tard, la pluie cesse et nous retirons avec joie nos combinaisons. Nous poursuivons notre route dans la vallée d'Aoste.

Curiosité locale, de nombreux panneaux sont en français. Il faut savoir que la région du Val d'Aoste jouit d'une certaine indépendance vis à vis de la république italienne et que le français y fait partie des deux langues officielles, à côté de l'italien, évidemment.

Nous faisons le plein dans une petite station service. Le pompiste nous sert. C'est agréable, mais plus cher. Il faut savoir qu'en Italie on peut choisir d'être servi par le pompiste ou pas (si vous ne comprenez pas l'italien, regardez les prix affichés: le moins cher est pour le self service et le plus cher pour le service par le pompiste). Nos pompistes français feraient bien de s'en inspirer…

Nous finissons par quitter la vallée d'Aoste. Les paysages de montagne font place à la plaine du Piemont. Les villes se succèdent les unes aux autres. Limitations de vitesse, bouchons, radars rendent le trajet ennuyeux. Aussi, arrivés en Ligurie, nous décidons de prendre l'autoroute en direction de Gènes… sans grand enthousiasme.

… et là, le miracle se produit. L'autoroute A7 que nous empruntons est un véritable circuit dédié au pilotage de la moto. Les pif-paf rapides s'enchainent sans quasiment laisser de place aux lignes droites. Le revêtement est parfait. Les limitations de vitesses suffisamment élevées. Notre bonheur est total et ravive notre joie de piloter.

C'est en fin de soirée que nous arriverons à notre hôtel dans Chiavari. Cette station balnéaire est réputée pour la qualité de ses eaux (drapeau bleu) ainsi que pour les palais/hôtels particuliers qui peuplent le front de mer.

Cependant, ce soir là, nous n'avons pas le temps de visiter. Nous prenons une douche, une bière (quand même!), puis nous nous dirigeons vers le bord de mer pour y prendre notre repas dans un bon restaurant italien. Les fruits de mer frits y sont un vrai régal.

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