lundi 11 novembre 2013

CORSE 2013 DAY 2 - SAINT CHELY D'APCHER - TOULON

DAY 2 - SAINT CHELY D'APCHER - TOULON
Remarque : je n'ai pas fait beaucoup de photos avant de monter sur le ferry. Sorry. 
Ca s'améliore par la suite...

Réveil de bonne heure... mais pas trop quand même. On est en vacances, après tout!

Après un copieux petit déjeuner complémenté par une tarte aux myrtilles maison, nous chargeons les motos et nous partons.

Faux départ, en fait, car nous avons quelques courses à faire dans St Chély. Une petite bruine façon bretonne s'est installée sur la ville. Les plus pessimistes avaient déjà leurs tenues de pluie. Les autres la mettent. Vrai départ, cette fois.

Sur la route, les Cévennes disparaissent sous un nuage de bruine qui donne aux paysages montagneux un côté fantomatique. On sent la présence de paysages magnifiques derrière la brume. Des formations rocheuses remarquables captent le regard de manière fugace, mais rien à faire: pendant des kilomètres et des kilomètres, le regard reste figé sur la route, à chercher les gravillons perdus sur un bitume usé par le temps.

La pause café, à Pont Montvert, nous épargne une grosse averse. Le petit marché qui était planté là, au moment de notre arrivée, a disparu quand nous partons. Trop de pluie, pas assez de clients. Des habitués du café nous disent que la pluie est encore plus intense en direction d'Alès... d'autres nous disent le contraire.

C'est finalement vers le soleil que nous nous dirigerons (soulagement). Nous prendrons le déjeuner en terrasse, à côté de nos motos, et en T-Shirt. Nous sommes les seuls clients. Le propriétaire est le seul cuisinier. Il nous prépare un repas délicieux à un prix modéré, et avec le sourire.

Après le repas, la route est plus sèche, plus roulante. Le bitume a été refait récemment. Le rythme s'accélère. Même Claire qui a eu un passage à vide dans les Cévennes enchaîne les courbes rapides à bonne allure.

Au moment de faire le plein des motos, nous tombons d'accord pour finir le trajet par l'autoroute afin de ne pas être en retard pour prendre le Ferry. A nous la morne ligne droite et ses péages, trop rapprochés, qui nous font perdre du temps et qui allègent notre compte en banque petit à petit.

Les péages animent d'ailleurs les discussions durant la pause boisson (il commence à faire chaud!): entre les cartes Electron qui ne sont pas acceptés, les détecteurs de passages... qui ne détectent rien, ou qui détectent mal les motos, tout le monde se plaint.

Consigne la plus importante: les motos ont droit à un tarif réduit. Si le péage automatique affiche autre chose que "Catégorie 5", il faut appeler l'opérateur(trice) pour ne pas surpayer le passage.
Et les opérateurs(trice), c'est souvent qu'il faut les appeler, je trouve!

Nous arrivons finalement à Toulon, son port, notre ferry. Dernière formalités administratives avant de monter.

Tracasseries administratives
Tout se passe bien sauf pour Lionel. Il est sur mon billet de ferry, mais pas sa moto. Il est bloqué et ne peut pas rentrer. On lui demande d'aller à l'agence Corsica Ferries pour dépatouiller le truc. Je reste près de sa moto et j'appelle le reste du groupe pour savoir si quelqu'un n'a pas une moto en trop sur son billet.

A côté de moi, un couple se dispute. Ils ont leur billet de ferry en règle (eux!), mais Monsieur a oublié ses papiers. Les employés de Corsica Ferries sont intransigeants: interdiction de monter sur le ferry sans papiers. Le ton monte entre Monsieur et Madame...
(Je les reverrai plus tard. Ils ont finalement réussi à monter sur le ferry. Remarque au passage: au retour, on ne nous a pas demandé de pièce d'identité pour monter sur le bateau, alors pourquoi être aussi intransigeant sur le trajet aller?).

Les quelques allers-retours avec l'"agence" (j'aime ce terme, alors que ce n'est qu'un vulgaire bureau administratif...) de Lionel n'ont rien changé. Heureusement, sa moto est sur le ticket d'une des SDS, Dominique. Nous maudissons l'agence qui nous a réservé les billets pour cette petite frayeur (je ne donnerai pas leur nom par peur de représailles: ils sont corses ;-) et nous embarquons *enfin*. Nous attachons nos motos nous même (sur la béquille latérale pour ceux qui se posent la question) et nous montons déposer nos affaires dans les cabines avant d'aller manger (un peu) et boire (beaucoup).
A moins que ce ne soit le contraire...

Premier pot tous ensemble sur le ferry. Déja une bonne ambiance dans le groupe!

Cette nuit là, nous sommes bercés par le roulis du ferry... Demain, ce sera réveil en Corse, enfin !

La mer, vue de nuit sous la pleine lune sur le ferry. Romantique, non ?


Notes pour plus tard:
  • Pour monter sur le Ferry, il faut le billet d'embarquement (normal) ainsi qu'une pièce d'identité. Le permis de conduire est OK pour le pilote, mais ne pas oublier une pièce d'identité pour le SDS.
  • Je ne sais pas comment il se comportent les ferries quand la mer est déchainée, mais le notre était très stable. Nous n'avons pratiquement pas senti le bateau bouger. Corsica Ferries fournit les sangles pour attacher la moto. Normalement, on vous laisse l'attacher puis les employés vérifient que tout est bien sanglé. C'est ce qui s'est passé à l'aller. Au retour, ce ne fut pas le cas: le ferry avait du retard. Les employés nous ont invités quitter le pont sans que nous ayons pu attacher nos motos en nous disant qu'ils allaient le faire. IL NOUS ONT MENTI. Heureusement la mer était calme et il n'y a pas eu de casse.
CONCLUSION: NE JAMAIS QUITTER LES MOTOS SANS LES AVOIR ATTACHEES AU PREALABLE!!!

Attachez vos motos vous même, sur la béquille latérale!


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