dimanche 17 novembre 2013

CORSE 2013 DAY 3 : BASTIA - SAINT FLORENT

DAY 3 : BASTIA - SAINT FLORENT

Ah c'était bien la peine d'avoir mis le réveil pour le lendemain matin! A 6h une voie beugle dans le haut parleur que les passagers doivent se se lever ("MESDAMES MESSIEURS, NOUS VOUS INFORMONS QUE NOUS ARRIVERONS BIENTÔT A BASTIA, BLABLABLA, BLABLABLA..."). Le ferry est censé arriver à 7h ça fait un peu tôt pour nous réveiller, surtout que nous avons prévu de prendre le petit déjeuner à terre et non dans le bateau.

Pas envie de me lever, donc. Je reste au lit...

6h15, rebelote dans le haut parleur. Pas la peine d'espérer se rendormir. Je végète un peu sur ma couchette, puis douche, habillage, rangement des affaires. Un petit saut à l'extérieur pour voir à quoi ressemble Bastia au petit matin me permet de voir que beaucoup de gens ont eu la même idée.

Le bateau est presque à quai maintenant. Je prends quelques photos puis je passe récupérer mes affaires dans la cabine avant de descendre aux motos. Elles sont toutes intactes. Elles n'ont pas bougé d'un iota. *ouf*. Les hauts parleurs du ferry annoncent 15 degrés et un ciel nuageux. Les références ne sont pas les mêmes qu'à Paris, semble-t-il: il y a bien quelques nuages dans le ciel, mais même pas de quoi les mentionner. A Paris, on appellerait ça du beau temps, tout simplement...

L'arrivée à Bastia.
Nous descendons du bateau pour aller prendre le petit déjeuner à une terrasse, dans Bastia. Un jus d'orange, un café et un croissant. C'est un peu léger mais ô combien agréable sous le soleil :-)

Nous reprenons les motos... pour tomber dans les bouchons de Bastia *beurk*. Ce n'est *pas du tout* ce type de circulation que nous sommes venus chercher. On perd Teddy dans ces maudits bouchons avant de le récupérer à une station service à la sortie de la ville, puis nous quittons Bastia pour la longue route qui serpente le long de la mer: direction le Cap Corse.

Des routes comme ça, y'en a partout ici! C'est le paradis! :-)

Contrairement à mes attentes, c'est très roulants (mais où sont les routes à chèvres avec des cochons sauvages en liberté ???). A la pause photo, deux motards passent en trombe. La route est tentante, il est vrai...

Au bout d'une heure, nous quittons la D80 pour prendre la toute petite D253 qui ressemble *enfin* aux  petites routes à chèvres qu'on nous a décrites avant de partir. Nous nous arrêtons pour prendre un verre dans le petit port de plaisance en face de l'île de la Giraglia.

Lors de la pause photo: deux motards passent en trombe. Toutes ces belles courbes, c'est tentant, non ?
Une terrasse, la mer, une belle vue. Ca commence à sentir bon les vacances...

Une terrasse, la mer, une belle vue. Ca commence à sentir les vacances, non ?
Nous repartons par une petite route avant de rejoindre la D80 à nouveau. Sur cette portion, la route est complètement défoncée et partiellement en travaux. Ca fait mal aux poignets! (sur ma Sprint, je suis plus en appuis sur les poignets que sur mon ex-FZ8 ou mon ex-TDM que je regrette à ce moment là). La route devient fatigante et nous progressons lentement.

Par chance, nous avons fait le tour du Cap Corse dans le bon sens car la route est encore plus défoncée de l'autre côté de la route. Les motards qui roulent en sens inverse ne doivent pas apprécier...

Sur ces routes là, y'en a un qui devait jubiler d'avoir une Triumph Tiger ;-)
Photo: (C) Fanny & Thierry
Arrivée à St Florent vers 13h30. La faim se rappelle à notre bon souvenir. Nos estomacs gargouillent désespérément. Nous nous installons sur la première terrasse venue, sur la place principale, tout en gardant un œil sur nos motos car nous sommes mal garés: les parkings à 2 roues, pourtant nombreux, sont déjà saturés. Le coin est connu des motards.


Saint Florent, le port de plaisance.
Au moment de partir, gros problème: la moto de Jean Luc (un antique 600 Fazer à carbus) ne démarre plus. Les autres sont déjà partis à l'hôtel. Je reste avec lui pour essayer de résoudre le problème. Je suis nul en mécanique; je fais ce que je peux avec JL pour redémarrer sa moto. D'après lui, c'est un faux contact au niveau du neiman.  On s'active dessus durant 1/4 d'heure. Rien. Je suggère un problème de batterie. Jean Luc n'y croit pas trop, persuadé que le neiman est en cause. On envisage le pire... Jean Luc est dépité :-(

Benoît revient alors de l'hôtel, à pied. Ce dernier est situé juste à côté. Je confie Jean Luc et sa moto à Benoît, en espérant qu'il sera de meilleur conseil que moi, et je vais déposer mes affaires dans notre chambre. Le temps de prendre une douche et de faire un peu de rangement, j'entends de nouveau moteur du Fazer (il n'y a plus de chicanes dans les pots. On l'entend de loin...). J'apprendrai un peu plus tard que ce n'était qu'un problème... de batterie (je ne m'étais pas trompé, finalement, mais j'ai eu tort de ne pas insister). Jean Luc part faire un tour pour recharger la batterie, nous partons visiter St Florent.

Balade dans le port de Saint Florent.
Après un peu de tourisme, quelques photos, une glace, un pot et une visualisation des premiers films du séjour, nous passons à table dans un resto typique de cuisine corse. Au menu: soupe corse, cannelonis au brocciu et un fiadone au citron un peu raté en dessert. Le resto était pourtant recommandé par le guide du routard...

En fin de soirée, le froid se fait mordant, je suis mal couvert, fatigué (souvenir de la nuit passée sur le ferry et de la tourista que j'ai ramenée du Maroc). Je rentre me coucher.

Un exemple des crises de persistance rétinienne que nous avons eues le soir en fermant les yeux. ;-)


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