dimanche 7 décembre 2014

Toscane à moto - Day 4: San Giminiano et les petits villages de la campagne toscane

Toscane à moto - Day 4: San Giminiano et les petits villages de la campagne toscane

En Toscane, partout où se pose le regard, c'est magnifique.
Ce matin, nous quittons Montaione (sans en faire trois fois le tour du village :-p) et nous prenons la direction du sud par la Strada Provinciale 69 pour rejoindre le village de San Giminiano. Ce village est l'un des villages médiévaux les plus pittoresques que nous ayons vu durant notre périple. Nous garons les motos en dehors des remparts (l'enceinte de la ville est quasiment totalement piétonne), sur des parkings à 2 roues. La rue où nous somme, fortement pentue, nous oblige à plusieurs manoeuvres avant de trouver une position correcte pour nos motos.

Je prends ensuite la direction de la vieille ville, mes camarades soiffards préférant prendre un pot en m'attendant. La principale caractéristique de San Giminiano réside en la présence de maisons affublées de tours qui, à une époque reculée, étaient symboles de puissance économique (la tradition perdure à la Défense, me semble-t-il…). En 1300, on en recensait 72 dans la ville, mais il n'en subsiste aujourd'hui que 13.

San Giminiano et ses fameuses tours carrées
Les maisons médiévales sont particulièrement bien conservées et il faut reconnaître que les places, situées en haut de la ville ont un certain cachet pour ce qui a été une ville fortifiée. 

Judicieusement placée au sommet de la rue principale (je ne vous raconte pas la suée que l'on prend quand grimpe une rue pente avec son équipement de motard sous le soleil, vous connaissez…), la gelateria Dondoli est affublée du titre du "meilleur glacier du monde". Je ne suis pas forcément une référence en la matière, mais la glace mangue-fruits de la passion que je me suis offerte était une vraie tuerie, pour un prix modique, de surcroit. Je recommande donc vivement cette gelateria ;-).

Petite ruelle pittoresque de San Giminiano
Nous poursuivons ensuite notre route en direction de Volterra, une autre cité médiévale, puis nous continuons vers le sud. les jolies petites routes bercent notre parcours jusqu'à la ville de Pomarance où le paysage est défiguré par de gigantesques tours aéroréfrigérantes et des tuyaux en acier inoxydable qui parcourent toute la vallée. Nous comprenons rapidement que ce sont les conduits qui alimentent une centrale géothermique. Cette énergie verte provient de la chaleur du sous-sol qui transforme l'eau en vapeur qui est ensuite utilisée pour produire de l'électricité. Un musée (gratuit!) y explique les principes de base du fonctionnement de la centrale.

Ces grandes tours aéroréfrigérantes dévisagent le paysage. Pourtant, elles permettent de produire une énergie verte. On ne peut pas tout avoir...
Dans la vallée suivante, nous nous arrêtons pour manger. Nous avons du mal à trouver un restaurant. Il y a bien une petite échoppe avec des bouts de pizza à emporter, mais ce qui est proposé sur l'étalage ressemble aux pizzas bas de gamme que l'on trouve en France (beurk beurk beurk!). J'interroge une Italienne qui passe je lui demande où nous pouvons trouver un restaurant. Elle me montre la boutique avec les pizza à emporter. Je lui fais comprendre moitié en anglais, moitié dans mon italien approximatif que nous espérons manger quelque chose de meilleur (motard, d'accord, mais gourmet, aussi!). Elle me demande alors de la suivre… à moto. Elle prend sa voiture et nous emmène à l'hôtel (message perso pour Anne: pour manger, hein. Pas pour autre chose!). Nous la voyons même descendre de sa voiture pour vérifier que le restaurant est bien ouvert et pourra nous servir. A-do-rable. Les Italiens sont des gens sympathiques, en général :-) 

Nous la remercions (pas "grazio milo": Grazie mile :-))

Après le repas, nous reprenons notre route vers le sud. Là, le paysage change: nous roulons sous une arche d'arbres qui nous protègent du soleil à l'heure la plus chaude de la journée. C'est bien agréable. Devant, Philippe, Rita et Jean Luc ont l'opportunité de croiser quelques animaux dont un pigeon qui vient taper le pare brise de sa 1400 GTR mais sans faire de dégâts. Nous derrière, n'en voyons pas: ils ont été effrayés par le bruit du pot un peu déchicané de la Fazer de Jean Luc…

C'est le panneau que nous avons vu le plus souvent en Toscane: s'il rappelle les jolies courbes des collines avoisinantes, il est surtout là pour signaler que le réseau secondaire italien est moins bien entretenu qu'en France. Les routes y sont très bosselées. En ce pays, si tu as une GS avec les suspensions réglables au guidon, tu es le roi de la route :-)
Nous arrivons finalement à notre hôtel: l'hôtel Posta Marcucci, perdu dans la campagne à côté de San Quirico d'Orcia. Il est somptueux. La vue magnifique, et il y a pas moins de trois piscines pour s'y détendre. Leur température varie entre 37 et 30°C. Elles sont alimentées, en continu, par une source thermale. Ici, pas de chlore dans l'eau car elle est renouvelée en permanence. Ajoutez à cela une magnifique vue sur la Toscane, un beau ciel bleu et une journée éreintante, et vous aurez le cocktail idéal pour vous pousser à finir la journée dans l'eau :-)

C'est le genre de vue que l'on avait depuis la piscine: grandiose!

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