lundi 22 décembre 2014

Toscane à moto - Day 6: Sienne et les collines du Chianti

Oh là là. Encore du soleil! :-p

Les premières routes que nous prenons sont de véritables paysages de carte postale avec les collines vallonnées dotées de courbes toutes féminines, complétées de cyprès plantés aux bord des routes. Evidemment, je retarde tout le monde pour faire des photos. Je ne peux pas résister...

Des paysages comme ça, ça me donne envie de m'arrêter tous les deux cent mètres pour faire des photos...
C'est dimanche aujourd'hui, les motards italiens sont de sortie et certains attaquent fort. L'un deux, venant d'en face, n'hésite pas à doubler une voiture à vive allure, partageant sa voie de gauche (donc notre voie) avec Teddy et moi qui arrivons en face. Aujourd'hui, il faudra être prudent, très prudents.
Pause photo, encore une... ;-)
Le remplissage des réservoirs, en ce beau dimanche de juin, est une véritable épreuve. Aucune station service n'est ouverte et il faut affronter des automates pas franchement coopératifs. La première station service où nous nous arrêtons refuse de prendre nos cartes bleues. La seconde ne fait pas mieux, mais elle accepte le paiement par billets. Evidemment, elle ne rend pas la monnaie. Jean-Luc n'a que des grosses coupures sur lui. Il met un billet de 50€ dans la machine. S'en suit un gros moment de stress car la machine, après qu'il ait sélectionné le carburant, lui demande d'insérer un nouveau billet…
... les 50€ ?!...
... l'essence ???...
... désespoir ...
...
Heureusement, au bout d'un moment, la pompe à essence délivre enfin son précieux liquide. *ouf* La tension retombe…
Les routes de l'après midi étaient un peu moins sympathiques que celles du matin, il faut le reconnaître. Par ailleurs, la chaleur intense n'aidait pas à les apprécier.
Les pleins faits, nous reprenons notre chemin en direction de Sienne. Philippe nous arrête dans un petit village car il a repéré des vieilles voitures qui se rassemblent pour un rallye touristique. Quelques voitures italiennes, principalement des Fiat (majoritairement des Fiat 500) et des Alfa Romeo sont exposées, de même que quelques motos, Moto Guzzi, principalement. Nous prenons notre temps pour en faire le tour tellement elles sont belles. D'ailleurs, si j'avais pu le faire, je me serais bien ramené une Fiat 500 dans mes bagages (ainsi q'une des Vespa croisées la veille), mais je n'avais pas de crochet d'attelage sur la Triumph, donc pas possible. Nous regardons les véhicules partir un par un avant de reprendre la route.
Vous cherchez une voiture vintage pas chère ? La Fiat 500 est faite pour vous!

Quelques motos participaient également au rallye touristique.
Nous prenons notre repas dans un restaurant à l'ambiance familiale de la ville de Taverne d'Arbia. C'est dimanche et des familles sont attablées autour de nous. L'ambiance est très conviviale et les clients discutent de table à table. Pas comme en France où chacun reste dans sa bulle à lui...
A cause de la chaleur, je ne prend pas de plat chaud, mais une salade garnie de deux énormes boules de Mozzarella di Buffala. Encore une fois, un plat simple servi avec des aliments particulièrement savoureux: je crois que je n'ai jamais eu l'occasion de manger une Mozzarella aussi bonne en France (OK, c'est pas dur, en France, on n'a droit qu'à de la Mozzarella industrielle… et encore, elle est en général faite avec du lait de vache, quelle hérésie!).
Le retour aux motos se fait sous une chaleur pesante. Il est 15h, c'est le moment le plus chaud de la journée.
Le piège des motards dans les restaurants italiens: le digestif. 

Nous arrivons dans les vignes du Chianti et la chaleur devient particulièrement forte. La canicule nous avait épargnés depuis le début de notre séjour, mais là, l'ambiance devient infernale, au sens calorifique du terme. Nous décidons de zapper Sienne à cause de la chaleur intense car nous savons qu'une piscine nous attend à l'hôtel et que, le lendemain, nous aurons l'occasion de visiter un autre des joyaux de la Toscane : Florence.
Les habitants de ce village avaient étalé des pétales de fleur sur notre passage. Sympa, non ?
Non, en fait, c'était juste pour la procession qui arrivait dans l'autre sens. On y a bien cru 0.3s quand même. ;-)
Vers 16h30, nous arrivons à la chambre d'hôte. Elle est située en périphérie de Florence, sur une colline. C'est une gigantesque maison de maître qui doit bien avoir 200 ans, voire plus (murs épais, tour de guet). Elle est située au milieu d'un petit champ oliviers. Ca fait très couleur locale. Nous nous précipitons dans la piscine. L'eau est froide par rapport à celle de l'hôtel précédent car il n'y a pas de source thermale ici. On profite également d'une vue magnifique et bien dégagée sur un vieux couvent, des maisons de vieilles pierres et d'autres champs d'oliviers. Tout est calme. Au loin on entend sonner les cloches et passer quelques motos. Une douce odeur de lavande flotte autour de la piscine. Le sommeil nous gagne….
La piscine: l'outil indispensable au repos du motard. Une fois de plus, une vue magnifique était au rendez vous.
Dans la soirée, les moustiques débarquent. Le restaurant où nous mangeons le soir est d'ailleurs bien équipé pour lutter contre cette vermine volante: encens pour les éloigner et spray apaisant  pour soigner les piqures. Ce soir, la sélection du restaurant a été assez simple: j'ai guidé le groupe jusqu'à ce que je sente une douce odeur de cuisine se répandre dans l'air. Un parking a proximité a fini de me convaincre que nous étions arrivés au bon endroit. Nous n'avons pas regretté ce choix car nous sommes bien régalés, ce soir là, et la serveuse… 
...et bien la serveuse… 
…comment dire?

…comme nous avons convenu, "ce qui se passe en Italie, reste en Italie!".

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