Départ aux aurores! Enfin, presque. On a dû partir vers 9h! Mais c'est quand même tôt pour des vacances, non ?
La mise en route est
difficile. On se perd on se retrouve on se reperd… Bref, on perd du temps à
s'attendre, à s'appeler,… Pas évident de rester groupés quand on est 17 motos plus in sidecar et qu'on n'a pas l'habitude de rouler ensemble.
La météo n'est pas
aussi favorable qu'hier. Le ciel est couvert et on se fait mouiller par
quelques pluies éparses, mais globalement ça passe. Pas de galère. On porte
tout de même les combis de pluie.
A la sortie de
Manosque, je vois un flash devant moi. Je coupe les gaz, j'essaie de me
rappeler quelle est la limitation de vitesse et je cherche à localiser le radar. Je ne le
verrai que trop tard. Un autre flash apparait, mais ça vient de derrière moi,
cette fois. Merd….. Était-ce moi ou le véhicule d'en face? Je ne le sais pas.
Je l'apprendrai peut être en rentrant, via une lettre du Ministère de la
Sécurité Rentière…
Nous arrivons au lac
de Sainte Croix. Oliver a des problèmes de paramétrages de son TomTom. Ils nous
emmène sur quelques kilomètres dans une direction puis nous fait faire
demi-tour. Tout le monde ne suit pas. Nous les attendons… puis nous faisons à
nouveau demi-tour pour les rejoindre. Ils ont, finalement, eu raison d'attendre
car la route initiale était la bonne.
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Le lac de Sainte Croix |
Dans certains
virages, des trouées entre les arbres laissent entrapercevoir le lac de Sainte
Croix. Aujourd'hui, il nous gratifie d'une superbe couleur vert jade. La
tentation est trop forte: je m'arrête pour en faire des photos. Je constate
vite que je ne suis pas le seul. :-)
Etant donné qu'il
n'y a qu'une seule route qui longe chaque rive du Verdon, on n'est pas obligés de rouler en troupeau. Chacun avance à son
rythme: soit rapide pour profiter des virages, soit en musardant pour profiter
de la vue, soit en s'arrêtant tous les 10m pour faire des photos. C'est cette
dernière option que choisissent les amateurs de photographie: Bernard, Laurent
V. et moi. Le début des gorges est un festin pour les yeux, mais les virages
sont tentants également. Ah, comme j'aimerais avoir des yeux indépendants,
comme certains reptiles: un œil serait rivé sur le bitume et l'autre scannerait
le panorama qui se déroule le long de la route !
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Raaaaaah ! :-) |
Nous nous retrouvons
tous à la Palud sur Verdon pour la pause déjeuner. On tente la terrasse malgré
le ciel couvert. D'un autre côté nous n'avons pas trop le choix… Question de
place à l'intérieur! Le repas est simple mais le service un peu long. Nous nous
activons en fin de repas pour reprendre la route. Bien nous en a pris. Après
quelques kilomètre, nous arrivons à un superbe panorama… mais le vent se lève brutalement, les nuages s'obscurcissent et une grosse averse d'orage commence à
tomber ! La mise en place de la combinaison de pluie est rapide. C'est
désormais notre seconde peau.
Heureusement le vent
chasse vite la pluie et nous pouvons aller admirer le panorama en contrebas. La
vue, déjà magnifique à la base, devient encore plus extraordinaire lorsque les
vautours apparaissent. Il passent, majestueux, se laissant porter par les courants
ascendants et planant sans efforts autour de nous. Je regrette de ne pas avoir
pris un réflex avec un gros zoom pour les photographier. Bernard et Laurent V. en avaient. J'attends avec impatience leurs photos !
On repart. Chacun à
son rythme afin de se gaver les yeux du paysage extraordinaire qui s'offre à
nous. Un régal pour les yeux, pour les capteurs des appareils photos et ceux de nos
téléphones. Ce passage dans les Gorges du Verdon a été l'un des moments les
plus grandioses du séjour.
Magnifique ! (A revoir sous un
vrai soleil).
Le retour à notre
camp de base est juste gâché par un orage à l'arrivée. Dommage. En mettant ma
combi de pluie en vitesse, je perds, au passage, une des boucles de mes
sacoches (il faut dire que le système de fixations n'est pas très bien conçu. Honte à une célèbre marque italienne de motos que je ne citerai pas…).
Heureusement, je m'en aperçois et un rapide demi-tour suivi de quelques
kilomètres sous la flotte me permettent de retrouver la pièce manquante. Elle
était exactement là où j'espérais la trouver *ouf*.
Un peu de colle forte en rentrant résoudra définitivement le problème...