Plein soleil dehors !
Je me réveille trop tard pour dire au revoir à Christophe. Lui et son Stelvio partent pour Alençon à leur rythme. Nous, c'est la direction de Paris que nous allons prendre, mais pas tout de suite.
Je me réveille trop tard pour dire au revoir à Christophe. Lui et son Stelvio partent pour Alençon à leur rythme. Nous, c'est la direction de Paris que nous allons prendre, mais pas tout de suite.
Nous trainons un peu
au petit déjeuner. Pas envie de finir ce voyage trop rapidement. Il nous faut
tout de même nous résoudre à quitter la table. Nous rangeons et nettoyons la
maison car nous avons rendez vous avec la propriétaire pour l'état des lieux. Pas
commode et plutôt rapiat, d'ailleurs. C'est l'impression qu'elle nous laissera... Pas grave, nous l'aurons vite oubliée !
Nous montons rapidement sur nos montures respectives et nous attaquons les petites routes, emmenés par un Pierre très tonique en ce petit matin. Trop, peut être? On attend l'arrière garde qui s'était en fait arrêtée pour ramasser des affaires mal arrimées sur une des motos.
Nous montons rapidement sur nos montures respectives et nous attaquons les petites routes, emmenés par un Pierre très tonique en ce petit matin. Trop, peut être? On attend l'arrière garde qui s'était en fait arrêtée pour ramasser des affaires mal arrimées sur une des motos.
Peu avant Autun,
c'est au tour d'Annabelle et Fanch de nous quitter. Avec leur SideBike, ils
vont tracer leur propre chemin pour éviter les bouchons parisiens, et surtout
rejoindre leur demeure qui a été victime des orages qui se sont abattus sur la
région parisienne.
Tchao et à bientôt!
:-)
Nous roulons
ensuite, durant quelques kilomètres, sur une route défoncée et gravillonnée. Ce
genre de chose ne nous effraie plus et nous y roulons franchement. Arrivés à
Autun, nous cherchons une station pour faire le plein. Le premier arrêt est un
échec: il n'y a que du gazole et sur SP95E10. Vous y croyez nous ?! Ni 98 ni 95
! On s'arrache vite fait de là et on se réfugie à un supermarché mieux
achalandé.
Non mais!
Deuxième pause
glouglou à Autun. Cette fois pour nous. Sur le parking adjacent les
participants d'un rallye touristique se regroupent. On jette un œil aux
vieilles élégantes (les voitures, hein) depuis nos motos en partant.
Pierre nous choisit
ensuite de belles routes bien lisses, bien roulantes, avec de belles courbes
comme nous les aimons. Elles nous feront grimper jusqu'à Château Chinon, dont
François Mitterrand fut maire avant de devenir Président de la République. En redescendant
sur l'autre côté de la colline, nous bifurquons vers la D37 en direction de
Planchez. Une autre belle route.
Nous finissons par
atterrir à Dun les Places, à l'Auberge Ensoleillée. Attention, grand moment
gastronomique! Fois gras poêlé, riz de veau parfaitement cuits, fromage blanc
servi avec sa crème, et clafoutis à la cerise en dessert. Le tout arrosé par un
vin de Bourgogne, évidemment. Pas trop arrosé, quand même, car la route n'est
pas finie. D'ailleurs, si nous avions encore soif, il suffisait de passer aux
toilettes: c'est là qu'ils stockent une partie de leur vin…
Pierre nous avait
réservé une table à l'extérieur, et quelle table! Une authentique table en
pierre. Le soleil et la belle ambiance ont fait le reste :-)
En quittant la
table, le ciel se fait menaçant. La proposition de Pierre de continuer à
explorer les routes viroleuses du coin avant d'aller manger une gaufre à Quarré les Tombes est tentante, mais on s'est
pris tellement de flotte durant notre séjour que l'on préfère évier (la météo prévoit des orages en fin de journée). Nous
filons directement sur Quarré les Tombes. Comme promis, le chocolatier qui fait
ses gaufres uniquement le dimanche est là, mais nos estomacs sont encore trop
pleins pour les goûter (même celui de Pierre qui a pourtant du volume!).
Une fois de plus, je note l'endroit et je me dis qu'il faudra y revenir faire une dégustation… plus tard...
Pour la dernière partie du trajet, c'est vers l'autoroute que nous nous
dirigeons. Casse pieds, soporifique, ch…. Mais c'est le mieux pour finir un
trajet droit et plat qui ne présente plus d'intérêt, surtout après tout ce que
nous avons vu précédemment !
Un dernier plein sur
une aire d'autoroute est l'occasion pour certains de faire une micro-sieste.
C'est aussi l'occasion de se dire au revoir. Comme le disait très justement
Oliver, se séparer sur une aire d'autoroute, c'est moche, mais Manuel trépigne
d'impatience pour aller retrouver sa belle, Laurent trop fatigué pour repartir
tout de suite. Nous nous séparons en deux groupes. Olivier, Lydia et Laurent
continuent leur pause. Pierre, Dominique et moi tentons de rattraper Manuel qui
a rapidement filé sur sa Diavel.
On ne le rattrapera
jamais.
Pierre nous quitte à
l'approche de Paris. Je reste avec Dominique sur la Francilienne.
Des bouchons, déjà.
Ils sont causés par
un accident de moto.
Petit pincement au
cœur. La peur que ce soit Manuel car il avait l'air complètement crevé tout à
l'heure.
Non, ça va, ce n'est
pas lui. Ouf.
Je me sépare de
Dominique sur la N118. Elle continue en
direction de la porte de Saint Cloud et moi en direction de celle de Châtillon.
Juste avant
d'arriver chez moi, j'ai droit à un comité d'accueil. "Coupez le moteur, enlevez
le casque, contrôle des papiers". Comme si ce n'était pas déjà assez casse pied
comme ça d'affronter Paris. Il faut que je tombe sur une bande de Schtroumpfs en mal d'activités !
Tout est en règle. Ils ne font même pas le tour de la moto. Je repars et
j'arrive chez moi presque aussi tôt.
Voilà.
De ces 2700
kilomètres de bonheur il ne reste plus, désormais que des souvenirs, un film à venir (hein, Viencent ?;-)),
quelques photos et ce récit.
Et l'envie de
repart, bien sûr.
La destination de
l'an prochain ?
Vers un pays où le
soleil brille et où les pluies sont de courtes durées. C'est sûr !
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