mardi 26 juin 2018

[ROADTRIP LUBERON] Jour 09 - le Morvan, le retour


Plein soleil dehors !

Je me réveille trop tard pour dire au revoir à Christophe. Lui et son Stelvio partent pour Alençon à leur rythme. Nous, c'est la direction de Paris que nous allons prendre, mais pas tout de suite.

Nous trainons un peu au petit déjeuner. Pas envie de finir ce voyage trop rapidement. Il nous faut tout de même nous résoudre à quitter la table. Nous rangeons et nettoyons la maison car nous avons rendez vous avec la propriétaire pour l'état des lieux. Pas commode et plutôt rapiat, d'ailleurs. C'est l'impression qu'elle nous laissera... Pas grave, nous l'aurons vite oubliée !

Nous montons rapidement sur nos montures respectives et nous attaquons les petites routes, emmenés par un Pierre très tonique en ce petit matin. Trop, peut être? On attend l'arrière garde qui s'était en fait arrêtée pour ramasser des affaires mal arrimées sur une des motos.

Peu avant Autun, c'est au tour d'Annabelle et Fanch de nous quitter. Avec leur SideBike, ils vont tracer leur propre chemin pour éviter les bouchons parisiens, et surtout rejoindre leur demeure qui a été victime des orages qui se sont abattus sur la région parisienne.

Tchao et à bientôt! :-)

Plus ça va et moins on est nombreux :-(

Nous roulons ensuite, durant quelques kilomètres, sur une route défoncée et gravillonnée. Ce genre de chose ne nous effraie plus et nous y roulons franchement. Arrivés à Autun, nous cherchons une station pour faire le plein. Le premier arrêt est un échec: il n'y a que du gazole et sur SP95E10. Vous y croyez nous ?! Ni 98 ni 95 ! On s'arrache vite fait de là et on se réfugie à un supermarché mieux achalandé.
Non mais!

Une station service sans SP95 ou 98. Vous y croyez, vous ?

Deuxième pause glouglou à Autun. Cette fois pour nous. Sur le parking adjacent les participants d'un rallye touristique se regroupent. On jette un œil aux vieilles élégantes (les voitures, hein) depuis nos motos en partant.

Pierre nous choisit ensuite de belles routes bien lisses, bien roulantes, avec de belles courbes comme nous les aimons. Elles nous feront grimper jusqu'à Château Chinon, dont François Mitterrand fut maire avant de devenir Président de la République. En redescendant sur l'autre côté de la colline, nous bifurquons vers la D37 en direction de Planchez. Une autre belle route.


Nous finissons par atterrir à Dun les Places, à l'Auberge Ensoleillée. Attention, grand moment gastronomique! Fois gras poêlé, riz de veau parfaitement cuits, fromage blanc servi avec sa crème, et clafoutis à la cerise en dessert. Le tout arrosé par un vin de Bourgogne, évidemment. Pas trop arrosé, quand même, car la route n'est pas finie. D'ailleurs, si nous avions encore soif, il suffisait de passer aux toilettes: c'est là qu'ils stockent une partie de leur vin…

Encore un resto où ça va bien se passer...

Pierre nous avait réservé une table à l'extérieur, et quelle table! Une authentique table en pierre. Le soleil et la belle ambiance ont fait le reste :-)

L'Auberge Ensoleillée

En quittant la table, le ciel se fait menaçant. La proposition de Pierre de continuer à explorer les routes viroleuses du coin avant d'aller manger une gaufre à  Quarré les Tombes est tentante, mais on s'est pris tellement de flotte durant notre séjour que l'on préfère évier (la météo prévoit des orages en fin de journée). Nous filons directement sur Quarré les Tombes. Comme promis, le chocolatier qui fait ses gaufres uniquement le dimanche est là, mais nos estomacs sont encore trop pleins pour les goûter (même celui de Pierre qui a pourtant du volume!).
Une fois de plus, je note l'endroit et je me dis qu'il faudra y revenir faire une dégustation… plus tard...

Pour la dernière partie du trajet, c'est vers l'autoroute que nous nous dirigeons. Casse pieds, soporifique, ch…. Mais c'est le mieux pour finir un trajet droit et plat qui ne présente plus d'intérêt, surtout après tout ce que nous avons vu précédemment !

Un dernier plein sur une aire d'autoroute est l'occasion pour certains de faire une micro-sieste. C'est aussi l'occasion de se dire au revoir. Comme le disait très justement Oliver, se séparer sur une aire d'autoroute, c'est moche, mais Manuel trépigne d'impatience pour aller retrouver sa belle, Laurent trop fatigué pour repartir tout de suite. Nous nous séparons en deux groupes. Olivier, Lydia et Laurent continuent leur pause. Pierre, Dominique et moi tentons de rattraper Manuel qui a rapidement filé sur sa Diavel.

On ne le rattrapera jamais.

Après une micro-sieste, un réveil qui fait travailler les abdos !

Pierre nous quitte à l'approche de Paris. Je reste avec Dominique sur la Francilienne.
Des bouchons, déjà.
Ils sont causés par un accident de moto.
Petit pincement au cœur. La peur que ce soit Manuel car il avait l'air complètement crevé tout à l'heure.
Non, ça va, ce n'est pas lui. Ouf.

Je me sépare de Dominique sur la N118. Elle continue en direction de la porte de Saint Cloud et moi en direction de celle de Châtillon.

Juste avant d'arriver chez moi, j'ai droit à un comité d'accueil. "Coupez le moteur, enlevez le casque, contrôle des papiers". Comme si ce n'était pas déjà assez casse pied comme ça d'affronter Paris. Il faut que je tombe sur une bande de Schtroumpfs en mal d'activités ! Tout est en règle. Ils ne font même pas le tour de la moto. Je repars et j'arrive chez moi presque aussi tôt.

Voilà.

De ces 2700 kilomètres de bonheur il ne reste plus, désormais que des souvenirs, un film à venir (hein, Viencent ?;-)), quelques photos et ce récit.

Et l'envie de repart, bien sûr.

La destination de l'an prochain ?
Vers un pays où le soleil brille et où les pluies sont de courtes durées. C'est sûr !


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