Ce matin, nous nous séparerons de Sophie, de Chrystelle et de Philippe.
Notre groupe
continue de s'effeuiller lentement.
Ca me rappelle le
trip de l'an dernier où nous avions fini à 4 le dernier jour, juste après que
Manu nous ait quitté en Vendée (de bien beaux moments, aussi, que je vous
invite à parcourir plus loin dans ce blog…)
Nous prenons un
dernier petit déjeuner à notre camp de base du Luberon. Les premiers rayons du
soleil permettent de finir de sécher les fringues trempées de la veille, les casques,
les gants. Le départ se fait en douceur, comme si nous voulions rester encore
un peu pour prolonger le séjour de quelques instants.
On retourne vers le
mont Ventoux, mais on le contourne au lieu d'effectuer son ascension, cette
fois. Les sites marquants du jour se trouvent plus loin, dans le Vercors.
On fait une petite pause café à Vaison la Romaine, sur une grande place au soleil. Le side s'est garé un peu plus loin car on n'a pas fait assez attention au lieu de l'arrêt : pas de place pour garer la presque-voiture d'Annabelle et Fanch (oups sorry!).
On fait une petite pause café à Vaison la Romaine, sur une grande place au soleil. Le side s'est garé un peu plus loin car on n'a pas fait assez attention au lieu de l'arrêt : pas de place pour garer la presque-voiture d'Annabelle et Fanch (oups sorry!).
Après s'être
débarrassés des routes rectilignes et des zones urbaines, nous attaquons une
portion de beau bitume bien roulant. On se réjouit de profiter des grandes
courbes et des reliefs qui commencent à pousser autours de nous. Nos sourires
restent dissimulés sous nos casques mais sont bien présents…
Pause repas à
Remuzat, au "Restaurant du Midi". Surprise à l'apéro: les olives
servies avec la bière bio locale, la Bivouak sont particulièrement savoureuses.
Des "Picholines" nous dit la serveuse. Le bocal géant trône
d'ailleurs sur le comptoir. Après qu'Olivier ait fait remarquer que ces olives
étaient délicieuses, la serveuse nous en ramène une deuxième tournée. Adorable
:-)
Le Restaurant du Midi et sa terrasse accueillante :-) |
La salade que j'ai
choisie est également une bonne surprise. En croquant dans une tomate, je me surprends
à constater… qu'elle a du goût ! J'avais perdu l'habitude sur Paris... Une cuisine simple et des produits locaux de
qualité. Tout ce que j'aime !
Nous reprenons
ensuite nos motos pour attaquer l'un des plus beaux moment de la journée: l'ascension du
col de Rousset. Un enchaînement de virages sur 14 kilomètres. Un revêtement
irréprochable, des virages pas trop serrés, qui ne cassent pas le rythme, une
route pas trop fréquentée et un festin visuel tout autours. Que demander de
plus ? Le coin est bien connu des motards et des cyclistes. Nous nous
arrêterons d'ailleurs au sommet, juste à à côté d'un peloton qui venait de
finir son ascension.
La descente est
moins fun. La route est gravillonnée juste sur des raccords positionnés en
entrée et en sortie de virage. Je me fais surprendre par le premier et je
dérape un coup. C'est passé, c'est bon! J'ai compris la technique (prendre de
l'angle tard et redresser vite) et j'enchaine les suivants sans déraper.
D76 - Une route à retenir |
Nous arrivons au col
de la Machine. Ce col n'a rien de remarquable, il n'y a même aucun endroit où
s'arrêter, mais la suite est belle à s'en décrocher la mâchoire!
Pas de légende: vous savez lire les panneaux, hein ? |
La suite, c'est
l'enchaînement de la Combe Laval (un énorme cirque que l'on peut admirer depuis
un belvédère en bord de route) et de la route qui suit, la route touristique de
la Combe Laval (D76): imaginez une route tortueuse, plutôt étroite, collée à la falaise, parfois creusée
au travers de la montagne, et dont le
bord droit de finit par un petit muret en pierre derrière lequel la falaise
tombe à pic. Un truc unique. Un instant juste magique. Les photos ne rendent pas trop la beauté
du site. Je pense qu'un film le ferait mieux. Dans tous les cas, il faut y être
pour réellement s'imprégner de la beauté du site.
Le reste du groupe
est déjà loin. Je cherche à les rattraper mais je ne les trouve pas.
Heureusement Laurent G. me retrouve et m'emmène sur la place principale de
Saint Jean de Royans pour y prendre un pot.
Notre route du jour
se terminera à Chambéry où nous renouerons avec les bouchons. Pas comme des
motards, mais comme des automobilistes coincés dans le trafic car le sidecar
n'est pas aussi fin que nos deux roues pour s'infiltrer dans le trafic.
En centre ville,
notre troupe doit se séparer en deux car Olivier n'a pas pu obtenir
assez de chambres dans Chambéry. Une petite bande devra s'exiler à
Challes-les-Eaux pendant que le reste prendra ses quartiers dans Chambéry même.
Je suis dans le
deuxième groupe. Nous repartirons, à pieds, vers le centre historique pour y
manger dans un restaurant de cuisine locale. Pas de repas léger de prévu, donc.
Ce sera une fondue savoyarde: Abondance, Beaufort et Tomme de Savoie viendront
caler les estomacs des quatre plus gourmands. Décidément, ce voyage a commencé
dans le fromage (Fondue au Saint Nectaire, Truffade, Aligot) et finit dans le
fromage (Fondue savoyarde et et Berthoud). J'espère que l'an prochain, on
visitera des régions à la gastronomie moins lourde, sinon, je vais devoir
troquer ma Guzzi pour une moto plus puissante!
Encore un resto avec des trucs légers à manger. Merci Pierre ! |
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