jeudi 28 juin 2018

[ROADTRIP LUBERON] J07 - Le Vercors sur un plateau


Ce matin, nous nous séparerons de Sophie, de Chrystelle et de Philippe.

Notre groupe continue de s'effeuiller lentement.

Ca me rappelle le trip de l'an dernier où nous avions fini à 4 le dernier jour, juste après que Manu nous ait quitté en Vendée (de bien beaux moments, aussi, que je vous invite à parcourir plus loin dans ce blog…)

Nous prenons un dernier petit déjeuner à notre camp de base du Luberon. Les premiers rayons du soleil permettent de finir de sécher les fringues trempées de la veille, les casques, les gants. Le départ se fait en douceur, comme si nous voulions rester encore un peu pour prolonger le séjour de quelques instants.



On retourne vers le mont Ventoux, mais on le contourne au lieu d'effectuer son ascension, cette fois. Les sites marquants du jour se trouvent plus loin, dans le Vercors.

On fait une petite pause café à Vaison la Romaine, sur une grande place au soleil. Le side s'est garé un peu plus loin car on n'a pas fait assez attention au lieu de l'arrêt : pas de place pour garer la presque-voiture d'Annabelle et Fanch (oups sorry!).


Après s'être débarrassés des routes rectilignes et des zones urbaines, nous attaquons une portion de beau bitume bien roulant. On se réjouit de profiter des grandes courbes et des reliefs qui commencent à pousser autours de nous. Nos sourires restent dissimulés sous nos casques mais sont bien présents…

Pause repas à Remuzat, au "Restaurant du Midi". Surprise à l'apéro: les olives servies avec la bière bio locale, la Bivouak sont particulièrement savoureuses. Des "Picholines" nous dit la serveuse. Le bocal géant trône d'ailleurs sur le comptoir. Après qu'Olivier ait fait remarquer que ces olives étaient délicieuses, la serveuse nous en ramène une deuxième tournée. Adorable :-)

Le Restaurant du Midi et sa terrasse accueillante :-)
La salade que j'ai choisie est également une bonne surprise. En croquant dans une tomate, je me surprends à constater… qu'elle a du goût ! J'avais perdu l'habitude sur Paris... Une cuisine simple et des produits locaux de qualité. Tout ce que j'aime !

Nous reprenons ensuite nos motos pour attaquer l'un des plus beaux moment de la journée: l'ascension du col de Rousset. Un enchaînement de virages sur 14 kilomètres. Un revêtement irréprochable, des virages pas trop serrés, qui ne cassent pas le rythme, une route pas trop fréquentée et un festin visuel tout autours. Que demander de plus ? Le coin est bien connu des motards et des cyclistes. Nous nous arrêterons d'ailleurs au sommet, juste à à côté d'un peloton qui venait de finir son ascension.



La descente est moins fun. La route est gravillonnée juste sur des raccords positionnés en entrée et en sortie de virage. Je me fais surprendre par le premier et je dérape un coup. C'est passé, c'est bon! J'ai compris la technique (prendre de l'angle tard et redresser vite) et j'enchaine les suivants sans déraper.

D76 - Une route à retenir
Nous arrivons au col de la Machine. Ce col n'a rien de remarquable, il n'y a même aucun endroit où s'arrêter, mais la suite est belle à s'en décrocher la mâchoire!

Pas de légende: vous savez lire les panneaux, hein ?
La suite, c'est l'enchaînement de la Combe Laval (un énorme cirque que l'on peut admirer depuis un belvédère en bord de route) et de la route qui suit, la route touristique de la Combe Laval (D76): imaginez une route tortueuse, plutôt étroite, collée à la falaise, parfois creusée au travers de la montagne,  et dont le bord droit de finit par un petit muret en pierre derrière lequel la falaise tombe à pic. Un truc unique. Un instant juste magique. Les photos ne rendent pas trop la beauté du site. Je pense qu'un film le ferait mieux. Dans tous les cas, il faut y être pour réellement s'imprégner de la beauté du site.



Le reste du groupe est déjà loin. Je cherche à les rattraper mais je ne les trouve pas. Heureusement Laurent G. me retrouve et m'emmène sur la place principale de Saint Jean de Royans pour y prendre un pot.

Notre route du jour se terminera à Chambéry où nous renouerons avec les bouchons. Pas comme des motards, mais comme des automobilistes coincés dans le trafic car le sidecar n'est pas aussi fin que nos deux roues pour s'infiltrer dans le trafic.

En centre ville, notre troupe doit se séparer en deux car Olivier n'a pas pu obtenir assez de chambres dans Chambéry. Une petite bande devra s'exiler à Challes-les-Eaux pendant que le reste prendra ses quartiers dans Chambéry même.

Je suis dans le deuxième groupe. Nous repartirons, à pieds, vers le centre historique pour y manger dans un restaurant de cuisine locale. Pas de repas léger de prévu, donc. Ce sera une fondue savoyarde: Abondance, Beaufort et Tomme de Savoie viendront caler les estomacs des quatre plus gourmands. Décidément, ce voyage a commencé dans le fromage (Fondue au Saint Nectaire, Truffade, Aligot) et finit dans le fromage (Fondue savoyarde et et Berthoud). J'espère que l'an prochain, on visitera des régions à la gastronomie moins lourde, sinon, je vais devoir troquer ma Guzzi pour une moto plus puissante!

Encore un resto avec des trucs légers à manger. Merci Pierre !

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