Samedi 26 mai 2018, au petit matin.
Bien que j'ai passé une bonne nuit, j'ai un mal de chien à me lever. Heure affichée au réveil : 06h00. Heure ressente : 04h17. Je parviens tout de même à m'arracher du lit.
Je déjeune dans une maison silencieuse en compagnie de mon chien, je me douche et je charge ma moto. Pour ce voyage, j'ai choisi de partir avec ma Moto Guzzi V7. Petite, légère, maniable mais suffisamment confortable pour ce long road-trip au travers de la France.
L'arrivée à Saint
Nectaire est une totale surprise pour moi. Je ne sais pas pourquoi, je
l'imaginais en village de maisons de pierre aux murs épais, des fermes, des
vaches. Il n'en est rien. Cette ville a encore le charme d'une station thermale
avec ses villas bourgeoises qui rappellent les bords du lac d'Annecy et ses
bâtiments massifs qui sont ou ont été de grands hôtels. C'est d'ailleurs dans
l'un d'entre eux que nous dormirons.
Je déjeune dans une maison silencieuse en compagnie de mon chien, je me douche et je charge ma moto. Pour ce voyage, j'ai choisi de partir avec ma Moto Guzzi V7. Petite, légère, maniable mais suffisamment confortable pour ce long road-trip au travers de la France.
Les étapes ont été
définies depuis longtemps. Olivier a tout réservé, tout préparé. Sacré boulot.
En enchaînera les étapes suivantes: Saint Nectaire, Millau, Saigon, Chambéry et
Saint Gengoux le National, un petit bled pas franchement très connu, au sud du
Morvan puis Paris. Dernière étape du voyage. On passera une nuit dans chaque
ville, sauf à Saignon, dans le Luberon, qui sera notre camp de base pour quatre
jours afin d'explorer les alentours.
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Déjà perdus ? |
7h30. Je rejoins les
plus matinaux au café la Rotonde, Porte d'Orléans. Tout le monde n'est pas
encore arrivé mais il n'y a rien d'inquiétant pour l'instant. Le départ est
fixé à 8h. On discute de tout et de rien, mais surtout des bagages de chacun,
de leur fixation et de la panne électrique de Laurent, quasiment la veille du
départ, et heureusement réparée. Ce dernier s'aperçoit aussi que sa moto manque
d'huile. Il file à la station service pour en acheter afin de refaire son
niveau. Deuxième catastrophe évitée de justesse pour lui. Qui a dit jamais deux
sans trois ;-) ?
Les motos présentes
sont hétéroclites tant au niveau des
marques (Moto Guzzi, Ducati, Triumph, BMW, Yamaha, Honda, Harley Davidson), que
des styles (bobber, roadster, café racer, neoretro, trail, maxitrail, GT). Contrairement aux nombreux groupes que l'on
croise souvent en montagne, il n'y a aucune 1200 GS de chez BMW. Nos deux
maxitrails sont une 1200 explorer de chez Triumph et la très (trop) rare Moto
Guzzi Stelvio de Christophe, nommée d'après le col éponyme, mythique chez les
motards.
La guest star du
matin est Stéphane Lorenzelli qui passe nous faire un petit coucou et nous fait
cadeau un saucisson avant de repartir. On pensera à lui quand on le mangera.
Merci Stéphane !
Une fois les
derniers arrivés (j'ai les noms! ;-)), nous partons vers l'autoroute.
L'objectif est de s'éloigner de Paris le plus rapidement possible pour avoir le
temps de rouler sur de petites routes sympas en fin de journée. Nous enquillons
l'A6, l'A10 puis l'A75: un roulage tranquille à 110 km/h qui nous permet de
passer largement en dessous des limites de détection des radars. La route qui
traverse la Beauce est aussi plate que droite et les seuls reliefs que nous
verrons sont les éoliennes et les antennes relais.
Le dernier arrêt
essence sur une aire d'autoroute est l'occasion de compléter la troupe avec les
derniers participants: Annabelle et Fanch nous rejoignent avec leur Side-Bike.
Partant du nord de Paris, ils ont préféré contourner Paname pour éviter les bouchons
puis venir nous retrouver tranquillement.
Nous fêtons nos
retrouvailles avec un banquet digne de l'aile ou la cuisse: sandwiches
triangulaires, salade en boite ou pâtes réchauffées. C'est dégueux. C'était
prévu. Et ce sera notre seul mauvais repas du séjour.
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Repas picnic. Heureusement, pas de pluie... enfin, pas encore! |
Comme pour nous
punir encore plus, il se met à pleuvoir. Pas une pluie continue, juste une
ondée. On se pose pour la première fois du séjour LA question : la mettre ou
pas ? (la combi de pluie).
Nous quittons
l'autoroute aux alentours de Montluçon. Enfin des petites routes ! Les vacances
commencent vraiment!
Virage à droite,
virage à gauche, montées descentes. Ces quelques dizaines de kilomètres nous
font vite oublier la peine subie sur l'autoroute. Les sourires reviennent sous
les casques. Au loin se dessinent nos premiers volcans. Géants éteins mais
majestueux après tant de morne plaine.
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Enfin ! Des vraies routes sinueuses et des montagnes! |
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Saint Nectaire, son fromage, ses grands hôtels. |
Christophe et
Laurent B. ont, quant à eux, choisi l'option camping: de luxe pour Laurent et
spartiate pour Christophe!
Pour le repas, nous
devons reprendre les motos. Direction l'auberge de l'âne à 10 km de là. Nous
perdons Christophe en route mais nous ne nous en apercevons qu'en arrivant. Pas
de réseau pour le joindre dans le restaurant. La tuile !
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L'Auberge de l'Ane: une bonne cuisine authentique à base de fromage de nos régions :-) |
On finit par entrer
en communication avec lui et le faire arriver à bon port. Il nous raconte la
cause de son retard: Sophie avait semé des objets sur la route et il s'était
gentiment arrêté pour les ramasser…
Au menu de
l'auberge, des plats légers du coin : fondue au Saint Nectaire, Truffade,… les estomacs seront bien sollicités durant la
nuit!
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