DAY 6 : PORTO - CORTE - PORTO DI VENACO
Ce matin là, nous chargeons les motos tranquillement après le petit déjeuner. En attendant les lève-tard, nous discutons un peu. Je remarque qu'un faisceau de câbles pendouille lamentablement sur mon garde boue avant. C'est pas normal! J'en devine l'origine: j'ai fait monter des poignées chauffantes avant de partir (pas prévu pour la Corse, mais pour l'hiver!) et le mécano a dû mal repositionner les câbles. Heureusement Philippe a du gaffer dans les valises de sa grosse Kawa. Je l'utilise pour fixer les câbles. Stéphane profite également du rouleau de gaffer pour fixer un de ses rétros.
Du gaffer: ça ne faisait pas partie de ma trousse à outils, mais c'est bien pratique. Allez, hop, je l'ajoute à la liste des trucs que j'emmènerai la prochaine fois (avec, éventuellement, une trousse de premiers soins si j'ai de la place et une couverture de survie).
Ensuite, départ de Porto. Nous prenons de petites routes violeuses....
Ah, non !???
En fait, non. :-(
On s'arrête déjà! Pourquoi ???
Ah, Tom Tom s'est réveillé... un peu après tout le monde. Il nous fait faire demi-tour pour prendre la bonne route, finalement...
Départ de Porto, le vrai cette fois. Nous prenons de petites routes violeuses....
Du gaffer: ça ne faisait pas partie de ma trousse à outils, mais c'est bien pratique. Allez, hop, je l'ajoute à la liste des trucs que j'emmènerai la prochaine fois (avec, éventuellement, une trousse de premiers soins si j'ai de la place et une couverture de survie).
Ensuite, départ de Porto. Nous prenons de petites routes violeuses....
Ah, non !???
En fait, non. :-(
On s'arrête déjà! Pourquoi ???
Ah, Tom Tom s'est réveillé... un peu après tout le monde. Il nous fait faire demi-tour pour prendre la bonne route, finalement...
Départ de Porto, le vrai cette fois. Nous prenons de petites routes violeuses....
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Menu "virolos", ce matin. Un classique Corse. |
Pensée n°1: je cherche à identifier les accidentés par leurs motos: il s'agit de Claire (600 CBR) et Jean Luc (600 Fazer). Jean Luc jouit de malchance, décidément, après sa panne de Saint Florent...
Pensée n°2: dans quel état sont-ils? Jean Luc est debout à côté de sa moto. Ca a l'air d'aller. Il me faudra un peu plus de temps pour trouver Claire du regard. Elle s'est éloignée de sa moto. Elle marche. S'il y a de la casse, ça n'a pas l'air trop grave, heureusement. J'ai une boule qui se forme dans mon estomac. Elle mettra longtemps à se dissiper...
Jean Luc s'en sortira sans mal, Claire avec une coupure-brûlure, et Patrick (qui n'a pas eu d'accident) avec une entorse à la cheville: il a glissé sur la flaque d'essence quand on a redressé le 600 CBR.... Côté moto, la CBR ne repartira pas. C'est elle qui a pris le gros du choc contre le bus. Le Fazer a la fouche avant tordue, la bulle éclatée et le levier de frein cassé. Jean Luc finira le séjour avec la moto dans cet état et remontera jusqu'à Paris avec. Pas très prudent mais ça a tenu.
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Quand on voit l'état de la moto, on se dit que sa propriétaire a eu beaucoup de chance de ne s'en tirer qu'avec quelques blessures :-( |
Je passe rapidement sur l'attente des pompiers, des gendarmes qui nous a paru durer une éternité, sur la gentillesse de certains passagers du bus, sur la maladresse d'autres, sur les appels aux assureurs, sur le dépanneur corse qui refusait de se déplacer une dimanche... Je n'ai pas envie d'en dire plus. J'ai une boule qui me prend l'estomac à chaque fois que j'y repense.
Nous sommes finalement repartis vers midi, répartissant les bagages de Claire et Patrick sur les deux Triumph; Patrick prenant désormais Claire, privée de monture, sur sa propre moto.
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En Corse, y'a à manger au bord de la route :-) |
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C'est un peu n'importe quoi, les animaux en liberté, en Corse. On nous avait prévenu! |
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