dimanche 15 décembre 2013

CORSE 2013 DAY 7 : PORTO DI VENCACO - OLMETO

DAY 7 : PORTO DI VENCACO - OLMETO

Suite aux accidents de la veille, le groupe s'est scindé en deux. Les blessés (pilotes ou motos) vont directement à Ajaccio pour faire un peu de tourisme et pour faire le tour des concessionnaires, et éventuellement trouver une moto d'occasion (chez les concessionnaires ou via le "super bon plan" suggéré par le serveur du resto de la veille... qui s'est avéré être du vent).

Le reste du groupe finalise le roadbook de la veille, les derniers km que nous n'avions pas eu le temps et, surtout, le cœur de faire. Il nous emmène via des petites routes tortueuses dans la montagne au cœur de la Corse. Le roulage s'effectue à allure réduite car les gravillons et les animaux en liberté sont omniprésents sur la route.

Nous rejoignons ensuite Ajaccio par la nationale. Ici, pas de surprises: les nationales corses sont aussi ennuyeuses que les nationales continentales. Voilà, c'est dit!

Nous prenons le repas en terrasse dans Ajaccio, le midi, avant d'aller voir les Iles Sanguinaires... qui n'ont rien de sanguinaires, d'ailleurs, vu que nous les avons vues en milieu d'après midi (le site est à voir le soir dans le soleil couchant, sous un ciel rougeoyant qui leur donne des reflets rouges... d'où le nom de ces îles).

La vue est belle, mais elle se mérite: 30 mn de marche sous le soleil. Heureusement que Philippe est resté sur la plage et que nous avons pu lui confier nos blousons et nos sacs. Il nous a épargné une belle suée sous nos cuirs! Ça ne nous a tout de même pas empêché de vider quelques bouteilles d'Orezza en chemin. Même en cette fin de saison, la marchande de boissons/glace fait son beurre avec les touristes.

Mon fond d'écran du moment au boulot: les Iles Sanguinaires (au fond à droite sur la photo).
Nous nous retrouvons dans Ajaccio avant de partir pour Olmeto par une route forestière. Nous y croiserons un couple de petits marcassins (tous mimi!) mais pas leur mère, heureusement, car nos motos ne sont pas équipées de pare-buffles.
Imaginez un peu l'effet que ça fait quand on sort à à fond d'un virage (tatakétwa?) pour se retrouver nez à nez avec ça!
(oui, je sais, il en a fallu des nerfs d'acier, en Corse!)
Comme nous sommes en retard sur l'horaire, la nuit tombe avant notre arrivée à l'hôtel. Nous nous étions pourtant jurés de ne plus rouler de nuit! Le groupe s'étire le long de la route, puis se regroupe... mais il en manque un: Teddy.

Inquiétude: tout le monde a encore en tête les images du crash de la veille. Julien fait demi-tour et part à sa rencontre. Il nous le ramènera longtemps après...

Sur le chemin du retour, Teddy s'était trompé de route puis avait ralenti à cause de la nuit.
Pas d'accident cette fois. Tant mieux :-)

Arrivée à l'hôtel.

Le propriétaire nous dit que "la Dame" est arrivée. Comment ça "la Dame"? Ils auraient dû arriver à trois, normalement ! En fait ils sont bien trois à être arrivés, mais l'hôtelier n'a mémorisé que Claire. *No comment* ;-)

On met les motos dans le garage et on s'installe au resto d'à côté. Les parts y sont énormes. On se régale.
Le garage à motos à l'heure de pointe.
Note: à Olmeto, l'hôtel (hôtel l'Aiglon) avait beaucoup de charme: déco très personnelle, on se croyait chez l'habitant. Le patron était très sympa avec nous (ils a reconnu qu'en septembre, quasiment tous ses clients étaient des motards envoyés par l'agence Europe Active...). Nous chambres donnaient sur une salle commune où nous nous fîmes un petit débriefing avant d'aller nous coucher. Ajouter à cela du bon pain au petit déjeuner, tartiné de confitures maison. Ça donne envie d'y retourner (attention toutefois à l'isolation sonore: c'est une bâtisse ancienne...).


Notre petit salon privé, à l'hôtel. Là, on se prépare à boire notre tisane du soir pour mieux dormir.


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