mardi 12 septembre 2017

[Les Tricoteurs aux W&W] Jour 1 - Paris / Périgueux

Jour 1 - Paris / Périgueux
Nous nous sommes donnés rendez-vous à la station BP de la N118.
Notre point de départ traditionnel est plutôt les Trois Obus à Boulogne Billancourt, mais deux d’entre nous viennent du sud-ouest de Paris et cela leur fait faire un détour de remonter sur Paris. C’est donc en ce lieu pas très poétique mais très fonctionnel que tout a commencé. L’avantage est que tout le monde a pu faire le plein en même temps.
Je dois être le dernier à arriver.
Tous les autres sont arrivés à l’heure, voire en avance : on sent la motivation pour partir en vacances ! Les autres, c’est Sophie, Olivier, Manuel, Morgan, Gerald, Vilo, Pascal et Sandrine. Edwin et Laurent n’ont pas pu nous rejoindre en raison de soucis personnels. Nos pensées vont vers eux au moment du départ (et après, on les oublie ?;-)).
Avec ma Moto Guzzi V7, c’est moi qui ai la plus petite, suivi de près par le TRX de Sandrine et la Bonneville de Vilo. Les autres chevauchent des machines un tantinet plus puissante : on a une Indian (le modèle avec plein de valises 😊), deux Diavel, qui, avec leurs 160ch pour 220kg offrent le meilleur rapport poids/puissance, une Thruxton (1200), un Bobber (1200), une Harley (une belle, pas avec des franges de partout).
Nous prenons un petit café vite fait et nous roulons vers notre première halte : le péage de Saint Arnoult. Les nuages nous rattrapent en cours de route. On se demande si l’on doit enfiler les combis de pluie… Vilo suggère de faire demi-tour s'il se met à pleuvoir. Il plaisante, bien sûr.
On attaque ensuite l’autobeurk. C’est moche, je sais, mais ça permet de s’échapper de la GVQP (Grosse Ville Qui Pue) rapidement et de filer à travers la Beauce en évitant ses routes toutes plates et toutes droites.
Lors de la pause essence, un gars demande à photographier ma moto. 😃. Comment je suis pas peu fier de ça (hein Manu, y’en a combien qui se sont intéressés à ta Ducat’ durant le road trip ?).
Ma Moto Guzzi V7 en mode GT

Peu avant Châteauroux, Sandrine ralenti fortement et commence à se déporter sur la BAU. Son TRX a des ratés. Elle réussit tout de même à rouler jusqu'à station-service 1km plus loin. Sans que l'on trouve l'origine du problème, sa moto refonctionne normalement. C'est un soulagement mais cela n'augure rien de bon pour la suite.
On finit par sortir de l'autoroute quelques kilomètres plus loin. On attaque les petites routes après être sortis au niveau de Châteauroux. Une différence de rythme entre Pascal, Sandrine et moi, et le reste du groupe, qui est un peu plus calme, s'installe rapidement. Au début, tout excité par les belles petites courbes des routes que l'on emprunte, je me cale sur le rythme des premiers, mais je comprends vite que le reste du groupe restera sur son rythme plus cool que soutenu. Je finis par ralentir et me caler sur leur rythme.
L'heure avance et la faim se fait sentir. Nous ne voyons aucun restaurant sur les toutes petites routes que nous empruntons. Nous finissons par demander à une postière que nous croisons dans sa petite voiture jaune. Elle nous conseille un restaurant non loin d'où nous sommes. 
Pause bucolique dans la campagne

Nous effectuerons notre pause déjeuner à saint Martin le Mault, à la terrasse d'un petit restaurant dont le menu unique nous rassasiera. Nous en profitons pour discuter du rythme et des routes empruntées. Les toutes petites routes sélectionnées par le TomTom de Pascal ne conviennent pas à plusieurs d'entre nous (gravillons, routes défoncées,...). Pascal change les paramètres de son GPS afin d'emprunter des routes plus roulantes.
Après le repas, montons sur nos motos afin de nous rendre à Oradour sur Glane. Devant ça roule normalement. Derrière... Ça digère. Je roule avec le peloton de queue car je fais partie de ceux qui ont pris un coup de mou après le repas. Ça évite également de s'arrêter aux stops pour attendre le reste du groupe. Sous mon cuir, je cuis à chaque arrêt.
Arrivée à Oradour sur Glane.
C'est un bien triste épisode de l'Histoire . particulièrement glauque, même. Penser que des être "humains" ont pu massacrer comme ça, pêle-mêle, des civils innocents, des enfants et des nouveaux nés. J'ai du mal à comprendre. Ce massacre a causé la mort de 642 personnes, dont environ 200 enfants. Le village a été laissé intact et est entretenu de manière à montrer son état le lendemain du massacre. C'est un lieu particulièrement triste à visiter.

Les dernières petites routes de la journée nous emmènerons à Saint-Pantaly-d'Excideuil (il faut zoomer très très fort sur Google Maps pour voir ce bled…) où Olivier nous a loué une grande maison avec piscine! Le propriétaire est adorable : il nous propose d'aller acheter des boissons au supermarché car il sent la déshydratation et la fatigue en nous. En revenant, il insistera pour que nous ne payions pas les boissons! Encore merci !
Arrivée au gîte du soir. On décharge les motos avant le plouf dans la piscine!

La maison n'est malheureusement pas assez grande pour nous loger tous et une partie des troupes repart pour Tourtoirac à quelques kilomètres de là.
Nous déballons nos affaires avant de profiter de la piscine. Morgan, avec son Indian (vous vous rappelez, les valises ?) et Manuel vont faire les courses afin que nous puissions manger. La logeuse a bien tenté de nous pousser vers un kebab en centre-ville, mais ça ne fait envie à personne.
On a une piscine dans le gîte ! (photo by Grey Wolf)
Nous finissons la soirée autour d'un plat de pâtes carbonara. Délicieux et roboratif!
Avant l'apéro... ou après ? Ou pendant ? Je na sais plus bien !
En allant nous coucher, nous avons tous une pensée pour Edwin qui devait descendre avec nous mais qui entre à la clinique pour une opération chirurgicale.

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