dimanche 10 septembre 2017

[Les Tricoteurs aux W&W] Jour 3 - Bourg de Bigorre, le Tourmalet, Anglet

Jour 3 - Bourg de Bigorre, le Tourmalet, Anglet
Réveil à la fraîche la tête dans le c... brouillard. Le départ se fait dans la brume après le bon café de Manuel (moto italienne, cafetière italienne, café italien, tout italien!). 
Vue du matin : le château dans le ciel. Bel hommage à H.Miyazaki.

Les premiers kilomètres sont justes magiques! Le rythme est tranquille, les petites routes de montagne sont bien viroleuses et le soleil, encore bas sur l'horizon, déchire la brume et baigne la nature sous de douces couleurs chaudes. On en prend plein les yeux.

Avant que la brume ne se dissipe.
On attaque ensuite un col mythique pour les cyclistes: le Tourmalet. Petite pensée au passage pour les cyclistes croisés ou doublés qui ont le courage d'affronter cette grimpette sans produits dopants. Nous effectuons une pause photo avant de repartir. Je mets un peu plus de temps que les autres à partir car j'ai repéré quelques lamas en liberté un peu plus haut. Je fais également quelques photos avec un cycliste avant de repartir pour profiter des virages serrés la descente. On se regroupe dans la vallée avant de repartir.
La vue du Tourmalet. Magnifique.
Pause photo. Ah zut, il manque quelqu'un : moi !

J'y étais aussi !
Non, ce n'est pas un souvenir de voyage en Amérique du Sud. Il y a bien des Lamas en haut du Tourmalet!
C'est l'heure du plein (il faut dire qu'avec le Bobber d'Olivier, on y a droit tous les 150km. Mais pourquoi est-ce que toutes les motos ne sont pas aussi bien faites que la Moto Guzzi V7 et ses 300 km d'autonomie avant réserve, hein ???).  A la station-service, on croise deux motards allemands dont l'un me fait remarquer qu'il a une Guzzi (il a un patch "the clan" sur son blouson). Décidément, rouler en Guzzi, quel succès :-p (mais pas avec les filles, ça c'est le seul truc pas cool).
Morgan n'est pas bien car il a des problèmes de vertiges. La montée puis la descente du col ont eu raison de son estomac. Il nous annonce qu'il va directement se rendre à Anglet. Heureusement, ce n'est pas comme Vilo. Il ne nous quitte que temporairement!
Nous devions passer par le col de l'Aubisque, mais il est fermé. C'en est déjà fini des belles petites routes de montagne :-(! Moi qui espérait tant rouler dans les Pyrénées! (il faudra que j'y revienne ;-))
Nous décidons de rouler vers Lourdes. Forcément, les routes deviennent moins sympa. Arrivés en ville, nous effectuons une pause-café afin de s'accorder sur la fin du roadbook du jour. Nous revoyons passer les motards Allemands qu'on avait croisé à la station-service et là.. *Bing*. L'un fait tomber sa GS sur celle de l'autre. En réalité, il n'est pas encore tombé, mais sa moto est en appui sur  celle de son camarade. Ceux d'entre tous qui ont vu la scène sautent de table pour redresser la moto du pauvre motard infortuné qui n'arrive pas à s'en sortir seul.. Les deux motards nous remercient chaleureusement avant de repartir.
Les routes qui suivent sont assez roulantes et peu intéressantes: pas beaucoup de reliefs et beaucoup de traversée d'agglomération. La pause déjeuner à Oléron Saint Marie est bienvenue. Nous tournons un moment en ville avant de trouver un endroit qui nous convienne pour garer les motos: notre choix se porte finalement sur un parking à côté d'un restaurant quasi-désert. La terrasse est occupée par un unique groupe de quatre motards, ce qui est assez mauvais signe car les terrasse de tous les autres restaurants sont blindées. Nous n'avons malheureusement pas le choix si nous voulons manger ensemble car il n'y a pas la place ailleurs. Au final, le menu unique du restaurant choisi s'est avéré tout à fait correct. Le seul point noir a été la rapidité du service. En effet, la sympathique patronne était plutôt âgée et très peu véloce. Qu'à cela ne tienne, Sophie et Manuel se sont improvisés serveurs pour l'aider et nous ont fait gagner beaucoup de temps!
Après avoir fini le bon café de Manuel, nous sommes repartis jusqu'à Anglets par les voies les plus rapides possibles. En arrivant, nous avons un peu tourné en rond afin de trouver notre lieu de résidence... car nous connaissions juste le nom de la rue mais pas le numéro...
Une fois arrivé dans nos logements, c'est l'émerveillement. Olivier nous a choisi un lieu de villégiature parfait: parkings fermés en sous-sol (pouvant héberger toutes nos motos), logements modernes et spacieux, piscine chauffée. Et le tout à 500m de la mer! Un pur bonheur.
Et comme toute bonne journée, elle se finit par un apéro... (merci à Philippe pour la photo)
Sur place, nous avons retrouvé Morgan, Christelle, arrivée de Toulouse, et Philippe qui est descendu de son côté. Si Vilo ne nous avait pas quitté en cours de route, nous aurons été au complet.
la mer ! Que dis-je : l'océan !

Nous avons fini la soirée par petit un apéro dans notre résidence, suivi d'un un petit restau en front mer.

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