Jour 3 - Bourg de Bigorre, le Tourmalet, Anglet
Réveil
à la fraîche la tête dans le c... brouillard. Le départ se fait dans la brume
après le bon café de Manuel (moto italienne, cafetière italienne, café italien,
tout italien!).
Vue du matin : le château dans le ciel. Bel hommage à H.Miyazaki. |
Les
premiers kilomètres sont justes magiques! Le rythme est tranquille, les petites
routes de montagne sont bien viroleuses et le soleil, encore bas sur l'horizon,
déchire la brume et baigne la nature sous de douces couleurs chaudes. On en
prend plein les yeux.
Avant que la brume ne se dissipe. |
On
attaque ensuite un col mythique pour les cyclistes: le Tourmalet. Petite pensée
au passage pour les cyclistes croisés ou doublés qui ont le courage d'affronter
cette grimpette sans produits dopants. Nous effectuons une pause photo avant de
repartir. Je mets un peu plus de temps que les autres à partir car j'ai repéré
quelques lamas en liberté un peu plus haut. Je fais également quelques photos
avec un cycliste avant de repartir pour profiter des virages serrés la
descente. On se regroupe dans la vallée avant de repartir.
La vue du Tourmalet. Magnifique. |
Pause photo. Ah zut, il manque quelqu'un : moi ! |
J'y étais aussi ! |
Non, ce n'est pas un souvenir de voyage en Amérique du Sud. Il y a bien des Lamas en haut du Tourmalet! |
C'est
l'heure du plein (il faut dire qu'avec le Bobber d'Olivier, on y a droit tous
les 150km. Mais pourquoi est-ce que toutes les motos ne sont pas aussi bien
faites que la Moto Guzzi V7 et ses 300 km d'autonomie avant réserve, hein ???). A la station-service, on croise deux motards
allemands dont l'un me fait remarquer qu'il a une Guzzi (il a un patch
"the clan" sur son blouson). Décidément, rouler en Guzzi, quel succès
:-p (mais pas avec les filles, ça c'est le seul truc pas cool).
Morgan
n'est pas bien car il a des problèmes de vertiges. La montée puis la descente
du col ont eu raison de son estomac. Il nous annonce qu'il va directement se
rendre à Anglet. Heureusement, ce n'est pas comme Vilo. Il ne nous quitte que
temporairement!
Nous
devions passer par le col de l'Aubisque, mais il est fermé. C'en est déjà fini
des belles petites routes de montagne :-(! Moi qui espérait tant rouler dans
les Pyrénées! (il faudra que j'y revienne ;-))
Nous
décidons de rouler vers Lourdes. Forcément, les routes deviennent moins sympa.
Arrivés en ville, nous effectuons une pause-café afin de s'accorder sur la fin
du roadbook du jour. Nous revoyons passer les motards Allemands qu'on avait
croisé à la station-service et là.. *Bing*. L'un fait tomber sa GS sur celle de
l'autre. En réalité, il n'est pas encore tombé, mais sa moto est en appui
sur celle de son camarade. Ceux d'entre
tous qui ont vu la scène sautent de table pour redresser la moto du pauvre
motard infortuné qui n'arrive pas à s'en sortir seul.. Les deux motards nous
remercient chaleureusement avant de repartir.
Les
routes qui suivent sont assez roulantes et peu intéressantes: pas beaucoup de
reliefs et beaucoup de traversée d'agglomération. La pause déjeuner à Oléron
Saint Marie est bienvenue. Nous tournons un moment en ville avant de trouver un
endroit qui nous convienne pour garer les motos: notre choix se porte
finalement sur un parking à côté d'un restaurant quasi-désert. La terrasse est
occupée par un unique groupe de quatre motards, ce qui est assez mauvais signe
car les terrasse de tous les autres restaurants sont blindées. Nous n'avons
malheureusement pas le choix si nous voulons manger ensemble car il n'y a pas
la place ailleurs. Au final, le menu unique du restaurant choisi s'est avéré
tout à fait correct. Le seul point noir a été la rapidité du service. En effet,
la sympathique patronne était plutôt âgée et très peu véloce. Qu'à cela ne
tienne, Sophie et Manuel se sont improvisés serveurs pour l'aider et nous ont
fait gagner beaucoup de temps!
Après
avoir fini le bon café de Manuel, nous sommes repartis jusqu'à Anglets par les
voies les plus rapides possibles. En arrivant, nous avons un peu tourné en rond
afin de trouver notre lieu de résidence... car nous connaissions juste le nom
de la rue mais pas le numéro...
Une
fois arrivé dans nos logements, c'est l'émerveillement. Olivier nous a choisi
un lieu de villégiature parfait: parkings fermés en sous-sol (pouvant héberger
toutes nos motos), logements modernes et spacieux, piscine chauffée. Et le tout
à 500m de la mer! Un pur bonheur.
Et comme toute bonne journée, elle se finit par un apéro... (merci à Philippe pour la photo) |
Sur
place, nous avons retrouvé Morgan, Christelle, arrivée de Toulouse, et Philippe
qui est descendu de son côté. Si Vilo ne nous avait pas quitté en cours de
route, nous aurons été au complet.
la mer ! Que dis-je : l'océan ! |
Nous
avons fini la soirée par petit un apéro dans notre résidence, suivi d'un un
petit restau en front mer.
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