Jour 8 - On s'est bien marais
C'est
un jour de vacances, un vrai: on glande toute la matinée en discutant. On passe
nos dernier moments avec Manuel qui ne peut rester que durant la matinée, alors
on en profite ! (hein, quoi ? Demain on n'aura pas de café, alors ???).
En
fin de matinée (en début d'après-midi, en fait!), nous partons pour pour
Arçais, au cœur du Marais Poitevin. Vu la chaleur qui sévit (37 °C à l'ombre),
nous mangeons des salades. De toute manière, la restauratrice ne pouvait pas
nous faire de plats chauds car nous sommes arrivés trop tard…
A
la fin du repas, un car de retraités hollandais envahit le bar après avoir
visité le marais. La patronne est débordée et ne peut plus s'occuper de nous.
Pas de soucis: nous allons piller son congélateur. Les glaces nous apportent un
peu de fraicheur.
Ensuite,
c'est l'heure du départ pour Manuel. Un peu trop rapide. On aurait aimé qu'il
reste! Mais il faut bien couper le cordon à un moment ou à un autre… Bon
retour!
Nous
découvrons vite qu'en quittant le marais, les retraités hollandais l'ont laissé
pour nous tous seuls ! Oh yeah !!!
Nous
nous promenons maintenant, seuls marins sur les canaux, tranquillement. Nous
avançons, nous nous perdons, nous reculons… C'est juste parfait. Nous sommes
seuls au monde. Tout est calme et silencieux (à Philippe près. Ce qui le
connaissent comprendront ;-) ). L'ambiance est en total contraste avec le
Wheels and Waves et son agitation, avec Paris et ses automobilistes survoltés.
Nous sommes dans l'oeil du cyclone. L'essentiel de la balade se fait à l'ombre.
Nous n'avons pas trop chaud. Nous profitons du calme, nous écoutons le chant
des oiseaux.
Puis nous changeons de rameurs. Sophie et Philippe prennent le relais. Ils sont complètement désynchronisés. Ils zigzaguent avec la barque. Fous rires. Nous arrivons tout de même à avancer et à rejoindre le ponton d'arrivée. Fin du voyage.
Seuls au monde dans le marais poitevin (merci à Olivier pour la photo) |
On reprend les motos. Il fait encore très chaud. C'est dur.
Avant
de rentrer au bercail, nous faisons des courses au supermarché, juste avant sa
fermeture. On se lâche sur la bouffe et la boisson.
Arrivés
chez Olivier, on profite de nos derniers instants de repos ensemble. Nous ne
sommes plus que quatre. Quatre sur une meute qui comptait une dizaine de
motards au départ de Paris.
Un apéro, nos motos, un jardin. C'est pas beau, la vie ? |
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