mardi 5 septembre 2017

[Les Tricoteurs aux W&W] Jour 8 - On s'est bien marais


Jour 8 - On s'est bien marais

C'est un jour de vacances, un vrai: on glande toute la matinée en discutant. On passe nos dernier moments avec Manuel qui ne peut rester que durant la matinée, alors on en profite ! (hein, quoi ? Demain on n'aura pas de café, alors ???).
En fin de matinée (en début d'après-midi, en fait!), nous partons pour pour Arçais, au cœur du Marais Poitevin. Vu la chaleur qui sévit (37 °C à l'ombre), nous mangeons des salades. De toute manière, la restauratrice ne pouvait pas nous faire de plats chauds car nous sommes arrivés trop tard…
A la fin du repas, un car de retraités hollandais envahit le bar après avoir visité le marais. La patronne est débordée et ne peut plus s'occuper de nous. Pas de soucis: nous allons piller son congélateur. Les glaces nous apportent un peu de fraicheur.
Ensuite, c'est l'heure du départ pour Manuel. Un peu trop rapide. On aurait aimé qu'il reste! Mais il faut bien couper le cordon à un moment ou à un autre… Bon retour!
Nous découvrons vite qu'en quittant le marais, les retraités hollandais l'ont laissé pour nous tous seuls ! Oh yeah !!!
 Nous nous promenons maintenant, seuls marins sur les canaux, tranquillement. Nous avançons, nous nous perdons, nous reculons… C'est juste parfait. Nous sommes seuls au monde. Tout est calme et silencieux (à Philippe près. Ce qui le connaissent comprendront ;-) ). L'ambiance est en total contraste avec le Wheels and Waves et son agitation, avec Paris et ses automobilistes survoltés. Nous sommes dans l'oeil du cyclone. L'essentiel de la balade se fait à l'ombre. Nous n'avons pas trop chaud. Nous profitons du calme, nous écoutons le chant des oiseaux. 


Puis nous changeons de rameurs. Sophie et Philippe prennent le relais. Ils sont complètement désynchronisés. Ils zigzaguent avec la barque. Fous rires. Nous arrivons tout de même à avancer et à rejoindre le ponton d'arrivée. Fin du voyage.

Seuls au monde dans le marais poitevin (merci à Olivier pour la photo)


On reprend les motos. Il fait encore très chaud. C'est dur.
Avant de rentrer au bercail, nous faisons des courses au supermarché, juste avant sa fermeture. On se lâche sur la bouffe et la boisson.
Arrivés chez Olivier, on profite de nos derniers instants de repos ensemble. Nous ne sommes plus que quatre. Quatre sur une meute qui comptait une dizaine de motards au départ de Paris.
Un apéro, nos motos, un jardin. C'est pas beau, la vie ?

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