samedi 9 septembre 2017

[Les Tricoteurs aux W&W] Jour 4 - Les Wheels and Waves

    Jour 4 - Les Wheels and Waves

    2h du matin. Pete doit nous quitter pour remonter sur Paris. Son programme un peu fou est le suivant : il part vers 2h du matin pour remonter dans l'Oise d'une seule traite via l'autoroute. Une fois arrivé sur place, il aide sa femme à servir 300 repas dans leur food truck. C'est seulement après qu'il pourra *nettoyer sa moto puis* se reposer!
    Mais ce n'est pas le seul fou! Plusieurs d'entre nous se sont levés pour lui dir e au revoir (à 2h du matin, pour ce qui suivent!). Morgan, Sophie, Christelle et Philippe étaient ces fous. C'est-y pas beau, l'esprit Tricoteur ? De mon côté, je n'ai déjà pas la force de faire les morning rides à 6h30, alors me lever à 2h du matin,… pas possible!
    Malgré une nuit courte pour certains, nous nous sommes levés relativement tôt afin d'aller au Village des Wheels and Waves sans avoir à faire la queue pour acheter nos billets d'entrée. 
    Tout a commencé par un petit déjeuner avec le pain frais que Philippe et Sophie ont gentiment été chercher. On mange, on  papote, on se douche, puis on décolle pour le W&W. Nous partons, Philippe, Christelle et moi (oh là là, la Royal Enfield de Christelle est absolument magnifique! Une belle réussite, la transformation en Scrambler de cette petite moto indienne). En passant devant un café en front de mer, orné d'un drapeau Virage8 Philippe nous arrête pour une petite pause. Tout en nous offrant le café, il nous explique que cet endroit est le point de départ des balades autour de Biarritz et que l'on peut s'intégrer à un groupe assez facilement, si on le souhaite.
    Ambiance humide à Biarritz, ce matin

    Nous repartons pour le Village sous un petit crachin breton/normand (rayez la mention inutile!). En raison de l'heure et de la météo, nous ne trouvons pas grand monde à l'arrivée. Nous achetons rapidement nos billets et nous entrons dans le Village. 
    Nous y sommes !

    Ca va, on n'a pas trop fait la queue!

    Première impression :
    • C'est bien plus petit que ce que j'imaginais !
    • Il y a pas mal de boutiques de fringues dont les prix sont semblent plus justifiés par la petitesse des séries produites que par la qualité des produits (hormis les tricots de la marque XXXX (rah, j'ai oublié le nom), mais dont les coupes des années 30 ne me conviennent pas).
    • Quelques constructeurs exposaient des préparations (Indian avait le plus grand stand, suivi de BMW (et les différentes déclinaisons de sa NineT), de Ducati (qui présentait essentiellement des scamblers de couleurs différentes), de Motoguzzi affichait les plus belles motos (remarque totalement objective ;-)) et Royal Enfield présentait également quelques belles préparations. Les marques japonaises étaient notoirement absentes (pas étonnant, vu qu'elle ne sont pas très fortes sur l'esthétique...). Le grand absent des W&W était Triumph, dont les déclinaisons de la Bonneville sont pourtant complètement dans la lignée des W&W.
    • Il y a quelques food trucks plus ou moins attrayants, dont l'étonnant Vespa Café au Barista survolté, débordé, mais toujours souriant !
    • C'est un peu tout, en fait...
    Les préparateurs sont également absents du village, il faut prendre la moto pour aller les voir au "Art Ride". C'est moins pratique que si tout était sur place.

    Des prépas...

    De la bagagerie...

    Des vieux machins bien conservés...

    Une prépa spéciale pluie...


    De la Guzzi bien préparée...
    Bref, l'intérêt du Wheels and Waves se trouve ailleurs : pour certains dans les courses, pour d'autres dans les soirées et les évènements autour des W&W. Personnellement, je retiendrai surtout l'ambiance générée par la concentration de motards, les belles bécanes exposées dans la rue et les moments passés entre potes pour lesquels le W&W a servi de catalyseur!

    Du bon café, fait avec le sourire !

    Dans l'après-midi, Olivier comprend enfin pourquoi son feu arrière ne marche pas... au bout de 3 jours de réflexion: c'est juste l'ampoule qui est grillée! Aucun d'entre nous n'y avait pensé. Comme quoi, quand t'es pas bricoleur, t'es pas bricoleur!
    Nous avons fini la journée à Biarritz en accompagnant Olivier chez le médecin à cause de ses problèmes de pied, puis, en soirée, nous avons retrouvé d'autres Tricoteurs au restau près de "chez Miguel" (LE bar où il fallait être?). Il faut que je retrouve le nom de ce restaurant car le thon rouge mariné que j'ai mangé dans mon Poke Ball (oui, ça sent le jeu de mot...) était un délice à tomber!
    Comme le lendemain nous avons prévu de visiter le désert des Bardenas Reales, je me renseigne auprès des personnes présentes. J'entends un peu tout et n'importe quoi.
    Mon voisin de table (d'origine marseillaise ???):
    • La poussière de la piste est très fine, vole beaucoup et s'insinue partout. Il faut absolument mettre des chaussettes sur les cônes d'admission, bien se protéger les yeux et les voies respiratoires.
    • On peut se baigner dans des petits cours d'eau où des petits poissions mangent les peaux mortes.
    • On passe parfois sur des ponts qui font 100m de haut.
    Laurent Chazoule (Chazter), avant de se faire virer par la police:
    • Il faut emmener beaucoup d'eau (tu as sauvé notre journée, Laurent!)
    Hélène:
    • Pas si extraordinaire que ça (Hélène, tu as fait le Ladakh et le Zanskar. Qu'est-ce qui peut t'impressionner désormais ???)
    Au final, ce n'était pas évident de se faire une idée de la difficulté (ou pas) de la balade et de son intérêt. On garder le conseil sur les bouteilles d'eau et on verra bien...
    De cette soirée, je retiendrais surtout cette phrase de la compagne de Laurent Gravier: "J'en avais marre d'être derrière sur la selle pas confortable alors j'ai décidé de passer mon permis". Ça commence à me donner des idées sournoises pour que Madame passe son permis ;-)

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