13 mai 2019 : Arguedas - Valladolid
Soleil au réveil !
On dirait que la pluie, c'est fini pour un moment. Probablement parce que nous
avons passé les Pyrénées ? Et puis nous avons dormi à côté d'un désert, après
tout…
Nous prenons un
petit déjeuner copieux à la casa rural. Comme Olivier a réservé pour plus de
personnes que de présents, la responsable de la casa nous a offert le petit
déjeuner. Très sympa de sa part.
En revanche, en
arrivant aux motos, Olivier constate qu'il s'est fait piquer les affaires qu'il
avait laissées dessus durant la nuit. Partie la petite trousse à outils, mais
surtout, parti le fameux Potcho Kytone qui nous avait évité de méchants coups
de soleil dans le désert des Bardenas Reales, il y a 2 ans. Ca casse
l'ambiance, d'un coup sec.
Comme on l'avait
prévu la veille, on va tout de même faire un petit tour dans le désert des
Bardenas Reales avant de reprendre la route. Pas plus mal, en fait, la lumière
est belle et nous avons du temps devant nous: pas de stress.
On laisse nos
valises et sacs de selle à la casa rural pour être plus libres de nos
mouvements, et c'est parti!
Lydia reste sur
place car elle est toujours KO. Sa côte fêlée lui fait encore passer des sales
nuits :-(
La route qui nous
sépare du désert est vite avalée et nous arrivons rapidement sur la piste.
Bella sur la piste : pas prévu pour, mais ça passe... |
Avec des trails, évidemment, la piste, c'est facile ! |
Même en étant déjà
venu sur place, ça reste un moment magique ! On passe une heure, peut être
deux, à rouler, s'arrêter, filmer, photographier, puis recommencer un peu plus
loin. Quel dommage que nous n'ayons pas un tel spot de photo en France
(quoique…).
Comme dans un Western... |
LE symbole des Bardenas Reales |
Une dernière photo et on repart... |
Au bout d'un moment,
il faut tout de même se décider à reprendre la route. Nous récupérons Lydia et
nos bagages, au passage, à Arguedas. Pierre prend alors le lead, et là…,
comment dire…, l'application Michelin s'emmêle sévèrement les pinceaux dans les
routes et nous fait rouler sur des pistes caillouteuses non goudronnées autour
d'une zone industrielle. Pierre a pourtant sélectionné l'option "routes
touristiques" et décoché les routes non goudronnées, mais rien n'y fait.
De toute façon, nous
sommes déjà bien en retard sur le planning. Nous choisissons de prendre des
routes roulantes pour rejoindre Valladolid, ce qui n'est pas un mal,
considérant que nous traversons une zone d'agriculture intensive minée
d'élevages de porcs en batteries (avec l'odeur qui va avec…) qui rendent la
route inintéressante. Le seul moment sympa est la traversée de la Rioja où
quelques vignes sont venues égayer le paysage.
Pour la faire
courte: il fait 34°C, on crève de chaud, les paysages sont moches et les routes
droites: on a hâte d'arriver.
La dernière pause,
dans un petit troquet typique à 60km de Valladolid, était certainement le
meilleur moment de cette étape de liaison: calme, repos, ombre et boissons
fraiches. Nous en avions fortement besoin :-)
La petite anecdote
du jour: l'employée de l'accueil de
l'hôtel annonce à Olivier qu'il n'a réservé que 3 chambres. Or, il en faut 5.
Bref moment de panique… Olivier se rappelle finalement qu'il a été obligé de
faire des réservations à d'autres noms que le sien. On essaye tous nos noms de
famille et ça marche ! *ouf*
La soirée se finit
dans un resto du centre-ville, à côté du la place de la mairie où la Shakira
locale donne un concert gratuit…
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