lundi 16 décembre 2019

[ROADRIP Portugal] 20 Mai 2019 / Resende - La Omañuela


20 mai 2019 : Resende - La Omañuela



Réveil à 6h. Ça pique ! Mais pas le choix. On reprend la route vers la France car on a des bornes à abattre. *Plein*.

Belle est chargée et prête à partir

Ce matin, la route n'est pas très intéressante. On fait une pause-café à Vila Pouca de Aguiar.

On s'approprie la place du village pour garer nos motos à côté d'un bar. C'est à ce moment que Lydia s'aperçoit qu'elle a perdu la petite pochette dans laquelle elle range sa carte bleue et sa carte vitale. Elle a le sentiment qu'elle l'a peut-être perdue à Resende dans la résidence. En se remémorant la scène, Olivier a eu l'impression de voir tomber un truc de sa poche à ce moment-là, mais sur le coup, il n' a pas percuté…

Par la suite, la route se transforme et nous enchaînons des grandes courbes rapides dans des zones vallonnées.  Pas d'euphorie excessive. On les prend lentement: on roule très tranquillement ce matin.  Comme si nous n'avions pas envie de rentrer (note: en me relisant, c'est clair pour moi, on n'avait pas envie de rentrer!). Le moteur de ma Guzzi fait des Poum Poum tranquilles à bas régime; tout en contraste avec les brrrr des précédents jours durant lesquels nous nous défoulions dans les pif-paf portugais.

Lors d'une pause sur un parking en terre battue, Olivier gare sa moto au milieu d'un nuage de clous. On comprend alors pourquoi il crève, statistiquement, plus que nous tous ! Ca nous fait sourire sur le coup, mais on enlève tout de même les clous autour de sa moto avant de partir, histoire qu'il ne crève pas, une fois de plus…
 
Petite pause dans la nature

La route se poursuit ensuite, nonchalante, sous le regard des ânes au bord de la route, jusqu'à la pause déjeuner à Valpaços, en Espagne. Cette fois, le passage de la frontière ispano-portugaise s'est déroulé sans pause photo, sans émotions. Pour nous, ce n'était désormais rien d'autre qu'un point de passage durant notre long trajet de retour.

C'est juste avant le repas que Lydia nous annonce la bonne nouvelle du jour: son porte carte a été retrouvé à Resende. Yes yes yes ! :-)

Le concierge de la résidence, très sympa, lui enverra par la poste.

Cette mésaventure nous a appris une chose: il est possible de bloquer temporairement sa CB quand on l'a perdue. Le temps de la chercher ou, dans notre cas, en attendant que la poste livre le précieux colis.

Pause déjeuner à Valpaços en Espagne

Après un repas qui nous a bien régénérés, nous relançons nos montures dans de grandes courbes rapides que nous abordons tranquillement. On traverse beaucoup de villages fantômes. Toutes les maisons sont fermées ou à vendre; voire les deux.

Ca ne tourne pas trop, par ici...

Côté campagne, les parcelles cultivées sont petites et le paysage évoque le bocage normand, mais avec une végétation couleur locale. On est loin des cultures industrielles d'autres régions d'Espagne.

Puis, avant Astorga, on tombe sur de grandes lignes droites. Horribles. La monotonie exacerbe notre fatigue. Il faut vite faire une pause. On s'arrête à Astorga. Ce n'est pas une ville très sexy, mais, au moins, il y a de la vie et on trouve un bar ouvert.

On commande, on s'installe, puis on voit Christophe arriver avec deux petits jeunes. C'est un couple d'anglais qui travaille chez Triumph et qui roule sur une Tiger; la même que celle d'Hélène. Il nous raconte qu'il travaille sur la partie accessoires et non sur la partie moto proprement dite. Avec sa compagne, ils sont venus faire un voyage en Europe (France, Espagne, Portugal) et sont sur le retour. A l'aller, ils nous disent qu'ils sont passés par un très beau parc, le parc national de Los Picos de Europa et que c'est à faire, absolument ! On note, et on se dit qu'il faudra qu'on y passe le lendemain, quitte à finir le trajet sur l'autoroute afin de compenser le retard pris lors du détour.

Arrivée à la casa rural... muy muy rural !


On repart ensuite pour arriver à notre étape du jour… une casa rural très très rural. Pas de bitume autour, juste un peu d'herbe de prairie. Les lits sont défoncés, les logements pas très propres, les draps non plus. Malgré cela, la personne qui nous accueille insiste pour faire une photo de nos pièces d'identité. Conclusion: on ne nous y reverra pas…

*Sometime you win, sometimes, you learn*, ben là, on a appris...

Il y a des cigognes, comme en Alsace, mais là on est en Espagne: la preuve !


Pour compenser la petite déception du logement, nous nous faisons un resto dans la ville d'à côté, dans le  "Rincon de Manolo". Il ne paye pas de mine, on n'a vraiment pas payé cher (moins de 10 euros par personne pour un menu entrée, plat dessert plus les boissons!), mais en surfant sur les spécialités locales, il y avait vraiment de quoi bien manger. Et puis la serveuse était adorable. Elle a tenté de nous a rédiger un menu en anglais avec Google translate, mais une partie des mots nous échappait. On a tout de même réussi à commander des trucs corrects.

La serveuse était a-do-rable ! Elle nous a traduit le menu !


On a dû reprendre les motos pour rentrer. Il faisait 9 degrés seulement. Pas chaud du tout. Il faudra se couvrir demain, mais là, dodo…

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