mercredi 18 décembre 2019

[ROADRIP Portugal] 22 Mai 2019 / Orozko - Sabres (Landes)


22 Mai 2019 : Orozko - Sabres (Landes)



La journée s'annonce bien: le soleil réchauffe déjà l'atmosphère et la température agréable. On charge les motos pour aller prendre le petit déjeuner en ville. On s'installe en terrasse et on prend un petit déjeuner espagnol: du pain frotté avec de la tomate dans mon cas (pain/confiture, ils ne connaissent pas trop, là bas…) avec un grand café au lait pour m'hydrater.

Petit déjeuner en terrasse avec des potes et à côté des motos... what else ?

Tout est calme, nous sommes dans une rue piétonne, les enfant partent à l'école, les Basques vont au travail. Une dame s'arrête et nous parle mais je ne la comprend pas. D'habitude, j'arrive à saisir quelques mots d'espagnol, mais là, rien, nada. Parlait-elle basque ? Je ne le saurai jamais…

Les passants ne sont pas les seuls à s'intéresser à nos motos (on les a parquées sur une place piétonne juste à côté du bar où l'on prend le petit déjeuner). Une voiture de police s'arrête à proximité et les policier commencent à regarder nos motos et à discuter dans l'habitacle. Ca sent la prune… Avec Lydia, on se lève pour aller les voir. Autant anticiper les problèmes…

On n'est pas bien, là ?

En fait, il n'y a aucun soucis: les deux policiers sont aussi motards et ils sont juste en train de mater nos montures en discutant. Pas comme à Paris où la maréchaussée fait une chasse impitoyable aux deux roues…

On décolle pas longtemps après ce petit coup de stress, l'estomac plein, pour prendre la direction de la côte basque. On tente une première pause près de la mer, mais un local nous conseille gentiment d'aller prendre un café au phare: très bon conseil, merci àlui ! Une vue magnifique pour les yeux, l'odeur d'bon café pour les narines et son goût pour les papilles. De quoi passer un bon moment…

On n'est pas bien, là ?

On prend ensuite la route qui longe la côte. Les superbes vues sur la mer se paient en embouteillages dans les villes que l'on traverse, le tout saupoudré de dos d'ânes que je supporte mal avec les amortisseurs arrières de ma Bellagio qui ont une course un poil trop courte… (changé depuis chez Mymy Rider, à Paris pour des Shock Factory: que du bonheur !).

On passe par des coins qu'on connaît déjà un peu, notamment la côte de Jaizkibel, rendue célèbre par la course qui y est organisée lors des Wheels and Waves (mais la course, ce n'était pas ce jour là !).

Les petites routes de la côte basque

Après une pause repas à la terrasse d'un petit resto sans prétention en bord de route, on prend des routes un moins chargées en circulation et qui restent viroleuses. On perd Christophe avant Espelette. Il était à la traîne, nous a perdu, a suivi son GPS jusqu'à Espelette, mais pas dans le centre.

On le récupère finalement, dans le centre d'Espelette mais on se sépare aussitôt d'Hélène et de lui car ils passent voir sa mère qui habite dans la région.

J'adore quand on gare nos motos juste en face d'une terrasse, façon Western: le cheval devant le saloon

Sur la fin de notre parcours, les grandes lignes droite nous font savoir que nous sommes bien arrivés dans les Landes. Nous savons que tous les restos sont tous fermés le soir à Sabres, notre destination du jour. On en trouve miraculeusement un d'ouvert sur notre trajet. On gare nos motos juste devant la terrasse, comme les cowboys dans les westerns. Le repas est sommaire mais l'accueil chaleureux… un peu trop, en fait ! La patronne n'arrête pas de nous interrompre pour nous parler de ses problèmes. Enfin quand je dis parler…, je devrais plutôt dire de monologuer, car elle entretien sa conversation à elle seule. Elle en a gros sur la patate, la pauvre et supporte mal son exil dans ce petit village... Le truc qu'il fallait retenir de ce qu'elle nous a raconté, c'est qu'il y a beaucoup de sangliers dans le coin et qu'ils sortent en début de soirée, soit juste au moment où l'on quitte le resto (petite pensée pour Manuel qui n'est pas avec nous, en partie à cause sa rencontre percutante avec un sanglier…). On devra donc se méfier sur la fin de notre parcours…

On effectue donc cette fin de trajet de nuit (le truc qu'on évite, en général à moto…), en serrant les fesses, et à 2 à l'heure tout en scannant les bosquets en bord de route… Heureusement, pas de sangliers ce soir-là. On arrive sains et saufs à notre logement. Les chambres sont gigantesques, la baraque très cool, mais, comme d'habitude, nous n'en profiterons pas car nous arrivons tard. C'est rageant...

Et comme d'habitude, Olivier nous a trouvé un logement tout pourri ! ;-)
On n'a pas eu le temps de profiter de la piscine :-( :-( :-(


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