22 Mai 2019 : Orozko - Sabres (Landes)
La journée s'annonce
bien: le soleil réchauffe déjà l'atmosphère et la température agréable. On charge les motos
pour aller prendre le petit déjeuner en ville. On s'installe en terrasse et on
prend un petit déjeuner espagnol: du pain frotté avec de la tomate dans mon cas
(pain/confiture, ils ne connaissent pas trop, là bas…) avec un grand café au
lait pour m'hydrater.
Tout est calme, nous
sommes dans une rue piétonne, les enfant partent à l'école, les Basques vont au
travail. Une dame s'arrête et nous parle mais je ne la comprend pas.
D'habitude, j'arrive à saisir quelques mots d'espagnol, mais là, rien, nada.
Parlait-elle basque ? Je ne le saurai jamais…
Les passants ne sont
pas les seuls à s'intéresser à nos motos (on les a parquées sur une place
piétonne juste à côté du bar où l'on prend le petit déjeuner). Une voiture de
police s'arrête à proximité et les policier commencent à regarder nos motos et
à discuter dans l'habitacle. Ca sent la prune… Avec Lydia, on se lève pour
aller les voir. Autant anticiper les problèmes…
En fait, il n'y a
aucun soucis: les deux policiers sont aussi motards et ils sont juste en train
de mater nos montures en discutant. Pas comme à Paris où la maréchaussée fait
une chasse impitoyable aux deux roues…
On décolle pas
longtemps après ce petit coup de stress, l'estomac plein, pour prendre la
direction de la côte basque. On tente une première pause près de la mer, mais
un local nous conseille gentiment d'aller prendre un café au phare: très bon conseil, merci àlui ! Une vue magnifique pour les yeux, l'odeur d'bon café pour les narines et son
goût pour les papilles. De quoi passer un bon moment…
On n'est pas bien, là ? |
On prend ensuite la route qui longe la côte. Les superbes vues sur la mer se
paient en embouteillages dans les villes que l'on traverse, le tout saupoudré
de dos d'ânes que je supporte mal avec les amortisseurs arrières de ma Bellagio
qui ont une course un poil trop courte… (changé depuis chez Mymy Rider, à Paris pour des
Shock Factory: que du bonheur !).
On passe par des
coins qu'on connaît déjà un peu, notamment la côte de Jaizkibel, rendue célèbre
par la course qui y est organisée lors des Wheels and Waves (mais la course, ce n'était pas ce jour là !).
Après une pause
repas à la terrasse d'un petit resto sans prétention en bord de route, on prend
des routes un moins chargées en circulation et qui restent viroleuses. On perd
Christophe avant Espelette. Il était à la traîne, nous a perdu, a suivi son GPS jusqu'à Espelette, mais pas dans le centre.
On le récupère finalement, dans le centre d'Espelette mais on se sépare aussitôt d'Hélène et de lui car ils passent voir sa
mère qui habite dans la région.
J'adore quand on gare nos motos juste en face d'une terrasse, façon Western: le cheval devant le saloon |
Sur la fin de notre
parcours, les grandes lignes droite nous font savoir que nous sommes bien
arrivés dans les Landes. Nous savons que tous les restos sont tous fermés le
soir à Sabres, notre destination du jour. On en trouve miraculeusement un
d'ouvert sur notre trajet. On gare nos motos juste devant la terrasse, comme
les cowboys dans les westerns. Le repas est sommaire mais l'accueil chaleureux…
un peu trop, en fait ! La patronne n'arrête pas de nous interrompre pour nous
parler de ses problèmes. Enfin quand je dis parler…, je devrais plutôt dire de
monologuer, car elle entretien sa conversation à elle seule. Elle en a gros sur
la patate, la pauvre et supporte mal son exil dans ce petit village... Le truc
qu'il fallait retenir de ce qu'elle nous a raconté, c'est qu'il y a beaucoup de
sangliers dans le coin et qu'ils sortent en début de soirée, soit juste au
moment où l'on quitte le resto (petite pensée pour Manuel qui n'est pas avec
nous, en partie à cause sa rencontre percutante avec un sanglier…). On devra
donc se méfier sur la fin de notre parcours…
On effectue donc
cette fin de trajet de nuit (le truc qu'on évite, en général à moto…), en
serrant les fesses, et à 2 à l'heure tout en scannant les bosquets en bord de
route… Heureusement, pas de sangliers ce soir-là. On arrive sains et saufs à
notre logement. Les chambres sont gigantesques, la baraque très cool, mais,
comme d'habitude, nous n'en profiterons pas car nous arrivons tard. C'est rageant...
Et comme d'habitude, Olivier nous a trouvé un logement tout pourri ! ;-) |
On n'a pas eu le temps de profiter de la piscine :-( :-( :-( |
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