mardi 17 décembre 2019

[ROADRIP Portugal] 21 Mai 2019 / La Omañuela - Orozko


21 Mai 2019 : La Omañuela - Orozko



Comme l'on pouvait s'y attendre vu les températures de la veille, ça caille ! Le thermomètre de la moto affiche 6°C, et il fait humide dans la vallée. La sensation qui domine est le froid. Nos motos sont couvertes de rosée, l'herbe sur lesquelles elles sont garées aussi. C'est Pierre qui va en faire les frais. En partant, le coup de gaz qu'il a mis pour lancer sa moto est un peu trop fort. L'arrière part plus vite que l'avant, la moto prend de l'angle et tombe. Pierre a eu le réflexe de retenir sa moto. Bien mal lui en a pris, il se fait mal et va repartir avec un mal de dos carabiné. La journée commence mal.

Top départ !


On prend notre petit déjeuner au "Rincon de Manolo", là où nous avons mangé la veille, avant d'attaquer la route en direction du parc des Picos de Europa. Les villages que l'on traverse font penser à des villages fantômes: maisons closes et de nombreux panneaux à vendre ornent les façades. Ca ne donne pas envie de s'arrêter (d'ailleurs, pourquoi s'arrêterait-on ? Tout est fermé!).

Passage au désormais célèbre "Rincon de Manolo" pour prendre le petit déjeuner

Puis les montagnes arrivent. On voit des cigognes un peu partout sur les toits ou dans les champs. On passe des anciennes mines désaffectées. Est-ce la raison de la désertification des villages aux alentours ? La fin de l'industrie lourde ?

On traverse des villes désertes avec la moitié des maisons à vendre.

La route commence à serpenter, les reliefs sont déjà bien creusés. Peu avant d'arriver à la ville de Rieño, on tombe sur un lac, et là, une pause photo s'impose. Pas de vent, la surface de l'eau est parfaitement lisse et reflète à la perfection les montages et les arbres de la rive opposée. La vue est tellement belle qu'on passe un temps infini à prendre des photos.

Le reflet parfait sur le lac a quelque chose de surréaliste !

On s'arrête ensuite à une terrasse, à Rieño, pour profiter une dernière fois de la vue sur cette grande étendue d'eau. Nous ne sommes pas les seuls à profiter de la quiétude de l'endroit. D'autres motards, tous étrangers pour la plupart, viennent se poser, se désaltérer et profiter de la vue.

Puis on remonte sur nos motos pour nous enfoncer un peu plus dans le parc. Christophe me fait remarquer la présence d'une autre Guzzi sur le parking. Une California ! C'est suffisamment rare pour être noté, car nous n'avons pas vu trop de Moto Guzzi durant notre périple !

Virage à volonté ce matin !

Petit à petit, à mesure que les gorges se resserrent, les routes se rétrécissent, se rétrécissent encore et encore, au point qu'il devient impossible de croiser les petites camionnettes blanches qui arrivent en sens inverse: les valises de la moto de Christophe, trop larges, ne passent pas. Après quelques manœuvres, ça finit par passer, même si c'était un peu compliqué.

D'abord, les montagnes des Picos de Europa sont apparues...
Puis la route s'est progressivement resserrée à mesure que l'on progressait dans les gorges.

Pour nous, la route se terminera à Cain de Valdeon car c'est un cul de sac. Nous y prendrons notre déjeuner, après avoir longé de magnifiques gorges qui ont couronné à merveille cette belle matinée.

Dernière pause photo avant de redescendre dans la plaine
Un incontournable de l'Espagne: le parc national Picos de Europa

Évidemment, après le détour touristique du matin, la route de l'après midi est moins glamour. Malgré une redescente dans la vallée par une belle route sinueuse dans la montagne qui nous a fait bien plaisir, l'après-midi se finit sur l'autoroute jusqu'à la côte basque. L'horreur !

Tout le monde est cassé en arrivant.

Heureusement, la Casa Rural où nous logeons est magnifique. C'est une vaste maison du 19ème siècle que le propriétaire nous fait visiter à l'arrivée. Elle dispose d'un énorme séjour et d'une petite chapelle dont nous n'aurons guère l'occasion de profiter (je parlais du séjour ;-)) car nous descendons rapidement en ville, à pied cette fois. Cela nous fait un bien infini de faire fonctionner nos jambes, et puis après l'autoroute, on n'a plus trop envie de reprendre les motos ;-)

Bienvenue dans le petit salon

Nous trouvons un resto encore ouvert en ville, conseillé par le propriétaire (en fait, surtout conseillé parce que c'était le seul -encore- ouvert, c'est un peu la rengaine de notre séjour: on arrive toujours tard à destination car on a bien profité de la route! On nous installe dans une salle rien que pour nous à l'arrière.

Ensuite, retour à pied à la Casa puis dodo !

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