16 mai 2019 : Parc naturel Serra Estrella
Au Portugal, pas
besoin d'aller à Saint Jacques de Compostelle pour obtenir un miracle: ils
arrivent parfois comme ça, en bas de chez soi. Le miracle du jour, ce sont les
clignotants de l'Africa Twin de Pierre qui se sont mis à re-fonctionner
normalement (avant ils s'allumaient de manière continue; aujourd'hui, ils
clignotent). Explications prises auprès de l'intéressé: l'absence de pluie, un
petit coup de WD40 et un coup de scotch étanche sur le clignotant arrière ont aidé au miracle...
Bon, et sinon,
quelqu'un sait comment ouvrir la trappe à essence d'une BMW ? Parce qu'avec
leur système keyless, ce n'est pas si évident que ça… On a dû réfléchir un
moment avant d'y arriver !
Au moment
d'enfourcher nos motos, le ciel est gris et nous recevons quelques gouttes de
mauvaise augure au moment du départ.
La première partie
de la route nous fait remonter la vallée du Douro, puis nous bifurquons vers le
sud.
Première pause-café
à Armarar. Le fond de l'air est encore frais et l'absence de soleil n'arrange
pas la situation (descendre au Portugal pour trouver le froid, grrrrr…)
Nous finissons par
arriver au parc de la Serra Estrella, notre terrain de jeu du jour.
La route nous offre de grandes courbes rapides. On se lâche un peu sur la poignée de gaz avant de faire une petite pause, histoire de souffler. Ca discute des qualités et des défauts des BMW de location. Par la suite, une petite route viroleuse nous emmène à un col a 1420m qui nous fait basculer d'un monde à l'autre. Fini le froid et la grisaille, nous descendons désormais sous le soleil. Les routes, bordées de pins, nous rappellent les routes pyrénéennes que nous avons traversées quelques jours auparavant. Les virages serrés s'enchaînent, jusque dans la vallée où nous mangerons, dans la ville de Manteigas.
La météo, c'est pas ça... |
Des nuages, un ciel gris, une végétation rase. On se croirait en Ecosse... |
...et du virage :-) |
La route nous offre de grandes courbes rapides. On se lâche un peu sur la poignée de gaz avant de faire une petite pause, histoire de souffler. Ca discute des qualités et des défauts des BMW de location. Par la suite, une petite route viroleuse nous emmène à un col a 1420m qui nous fait basculer d'un monde à l'autre. Fini le froid et la grisaille, nous descendons désormais sous le soleil. Les routes, bordées de pins, nous rappellent les routes pyrénéennes que nous avons traversées quelques jours auparavant. Les virages serrés s'enchaînent, jusque dans la vallée où nous mangerons, dans la ville de Manteigas.
Bonjour, il nous faudrait deux tables, s'il vous plait: une pour manger et l'autre pour mettre les casques ! |
Le départ est
chaotique: on part en ordre dispersé, on fait 200m, on s'arrête autour d'une
moto; celle d'Olivier. Il a un clou planté dans la roue arrière :-(
Dans le groupe, c'est ce qu'on appelle une Duval ;-)
Dans le groupe, c'est ce qu'on appelle une Duval ;-)
Christophe regonfle
le pneu avec sa pompe sur batterie puis on repart vers Covilha, la grande ville
la plus proche, pour trouver un réparateur de pneus.
Le premier garage
n'est pas le bon. Il ne répare que des pneus de voiture, mais il passe quelques
coups de fils pour en trouver un qui fait les pneus de moto (j'ai déjà dit que
les Portugais étaient très serviables ? ;-)). Il en trouve un. On repart vers une zone
industrielle de banlieue. Le pneu est rapidement démonté par un employé. Un
autre prend sa voiture pour aller acheter une chambre à air neuve. Pendant ce
temps-là, l'ancienne chambre à air est réparée et l'employé la confie à Olivier
"pour le cas où…". Le second employé revient au bout d'un quart
d'heure.
Une fois le pneu
réparé on peut repartir, enfin. Oui, enfin car il est déjà 19h et il nous faut
abattre pas mal de bornes pour rentrer !
On va au plus rapide
: retour par autoroute. Truc à savoir: certaines autoroutes portugaises n'ont
pas de péages, mais sont payantes quand même. Le passage est contrôlé par des
portiques automatiques qui lisent les plaques et il faut absolument avoir pris
un abonnement AVANT de s'y engager, sinon, c'est la prune. Le truc est très mal
fait car il est impossible de régulariser la situation a posteriori. Donc, en
toute logique, si pas de prépaiement, c'est la prune. Sauf que là, on a eu de
la chance, on ne l'a jamais reçue, la prune en question:-)
On rentre donc par
des voies rapide, dans le froid, la nuit. Le truc pas cool par excellence. On
finit notre trajet en traversant un plateau d'altitude dans le brouillard, la
nuit et par 4 degrés affichés par les thermomètres des bécanes. La loose totale…
Dans ces cas là, une
seule stratégie à adopter: enfiler les combis de pluie, mettre les poignées
chauffantes à fond et coller à la moto de devant pour ne pas se retrouver seul
dans le noir avec un éclairage pas tellement plus violent que celui d'une bougie. C'est ce que j'ai fait. Ca a marché.
Heureusement, nous
avons trouvé un resto pour nous accueillir, nous restaurer, nous réchauffer:
normalement fermé, il a accepté de prolongé son ouverture pour nous (nous
étions nombreux, heureusement).
Histoire de bien
finir la journée, la montée et descente vers le resto incluaient une côte à 15%
sur route fraîchement et abondamment gravillonnée. La journée de m….., quoi…
Tout le monde est
bien rentré, heureusement :-)
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